Présentation

Les informations concernant le Département d'italien sont à présent consultables sur le site:

http://www.univ-paris8.fr/italien


L. Fournier-Finocchiaro

jeudi 17 septembre 2009

Secrétariat et inscriptions dans les EC

Le secrétariat sera fermé le vendredi 18 septembre 2009.

Les inscriptions aux EC seront ouvertes du 20 septembre 2009 au 20 octobre 2009.


CB

Changement de cours M. Borioni

Le cours de monsieur Borioni "propédeutique hisoire de l'art" initialement prévu le mercredi pour l'année 2009/2010 aura lieu les jeudis de 11h-13h.

vendredi 11 septembre 2009

Tests de langue italienne

Les tests de langue du département italien pour les grands débutants auront lieu les :

Mardi 15 septembre 2009 de 14h-16h en salle B036
Jeudi 24 septembre 2009 de 14h-16h en salle B004

jeudi 10 septembre 2009

Pré-rentrée du département d'italien: mercredi 30 septembre

mercredi 30 septembre: pré-rentrée du Département d'italien:

11h30-13h : réunion de département

14h-15h: accueil de tous les étudiants du département inscrits dans les filières LCE et LEA

15h-16h accueil plus particulier des nouveaux arrivants en première année LCE et LEA (présentation des enseignants et des cours; répartition des étudiants par enseignants référents)

16h visite de la BU pour les nouveaux arrivants

JLF

jeudi 3 septembre 2009

Cours intensif de M. Furlan (GD 2)

Département d’études italiennes

Cours intensifs niveau débutant 2 de M. Furlan

-A l’attention des étudiants préinscrits au cours précité
(étudiants participants au cours - liste affichée sur la porte du secrétariat B201 :
-Melle BAMAAROUF – Melle JOHNSEN – Melle EWA – M. MAYEMBO – Melle PONDARD – Melle GBABRE – M. BASSEM)

Ce cours aura lieu du lundi 07 septembre
au vendredi 23 septembre 2009
de 11h à 15h en salle B203

Pour ceux qui souhaitent également participer à ce cours (il reste quelques places disponibles, à ce jour), il est nécéssaire d’avoir validé le cours Grands débutants 1 au cours des deux précédentes années universitaires.

Ainsi, il faut venir voir directement l’enseignant, le lundi 07 septembre OU
lui adresser un mail à l’adresse suivante : furlan@msh-paris.fr

Secrétariat
02/09/09

mardi 1 septembre 2009

Rendez-vous de rentrée

Déroulement de la rentrée:

Semaines d'accueil: du lundi 21 septembre au samedi 26 septembre / du lundi 28 septembre au samedi 03 octobre
Le conseil d’UFR du 9 juillet a décidé de réserver la 1ère des 2 semaines d’accueil à des réunions d’enseignants afin de préparer les tests de français et finaliser la mise en place de la propédeutique. Cela se fera à l’issue de l’AG des enseignants de l’UFR qui se tiendra le mardi 22 septembre à 10 heures.

Les étudiants seront accueillis le lundi 28 septembre à partir de 9h30 pour une rapide présentation de l’UFR, du cursus de licence et des enseignements de propédeutique. Cette réunion sera suivie des tests de français. L’après-midi sera réservé à l’accueil dans les départements et aux tests de langue (quand ils n’ont pas déjà été prévus à une autre date).

Les étudiants reviendraient le mercredi 30 septembre à partir de 9h30 pour une inscription dans les EC de propédeutique (si cette inscription n’a pu se faire par internet).

vendredi 31 juillet 2009

Changement secrétariat

INFORMATION Secrétariat d’études italiennes (LLCE) :

Nouvelle secrétaire à partir du 01 septembre 2009
Mme Chimène Basseur
Bureau B201 (Bât. B - 2ème étage)
Tél : 01 49 40 68 40/33

Mail :
cbasseur@univ-paris8.fr

lundi 27 juillet 2009

EXAMEN ORAL DE RATTRAPAGE Cours de M. Faverzani

L'examen oral de rattrapage du Cours de M. Faverzani, Lumière et Romantisme, se déroulera le 15 septembre 2009 à 9h.
La salle sera communiquée vers le 10 septembre.

Les étudiants souhaitant passer l’examen oral mentionné, sont priés :
-de se préinscrire sur la liste affichée à ce jour, sur la porte du bureau B201 (secrétariat)
-ou d’envoyer un mail à ce sujet
-ou de contacter le secrétariat, par téléphone au 0149406840/33.

(Une confirmation précisant l’horaire de passage -entre 9h00 et 11h45- sera adréssée par la suite, par mail.)

LB 20/07/09

LISTE DEFINITIVE DES ETUDIANTS INSCRITS au cours intensifs de niveau Grands débutants 1 assuré par Mme Fratnik

Les cours s’effectueront du 14 septembre au 02 octobre inclus-tous les jours (du lundi au vendredi) de 15h à 18h – salle B002.

LISTE DEFINITIVE DES ETUDIANTS INSCRITS

NOM PRENOM NUMERO
DUGEYE CAMILLE 245197
SABRIIH TAREQ 226544
BAMAAROUF HASNA 245939
TRESAL-MANROZ MORGAN 235292
HEBERT CELINE 225513
DEMARQUAY GUILLAUME 245408
HOOSHMANDKHOOOY NADER 243784
DULAC JOHANN 205822
SOUS HAMIDOU 225857
VELEN DOMINGUEC 240224
SIBA ANGELINA 246361
YIGIT DENIZ 247720
ZENASNI AMELE A préciser
GUILCHARD JULES 215939
ADIN LAURA A préciser
REMADI NICOLAS 238147
MANGOLLI FLAMUR 247261
BENIDIR ABDELKADER 252800
BOULTIF MORJANA 247333
MAYEMBO BRUCE 219015
CHALLIER LUCIE 237701
PEHEE MARION 250373
KHEROUFI-GAUTHERAT ISSE 236247
LANGI IBWA DORIS 202657
SOLIMAN ANNA 236455
ATHANE ANAIS 225553
GBABRE CHARLENE 225360
IVRISSE CELIA
DOUNGUI MABIALA ALBERT 185576

LB 23/07/09

Calendrier des examens des rattrapages des EC du deuxième semestre 2008-2009

Mardi 15 septembre 2009

9h-12h : Camillo Faverzani
-Littérature Lumières et Romantisme L2/L3 de M. Faverzani: Federico de Roberto : I viceré
-Cours Master Histoire et transversal (IEE) de M. Fournel: L’historicité des savoirs dans la renaissance italienne
-Version L1 de Mme Sauvage
-Cours Etudes féminines de M. Faverzani L1/L2/L3/Master

12h-15h: Mme Fournier
-Italien commercial de Mme Fournier L2/L3
-Cours Master M1/M2 LEAC de Mme Fournier
-Littérature contemporaine Gomorra L2/L3/Master de M. Borioni

15h-18h: M. Furlan
-Morphosyntaxe linguistique L1 de Mme Santevecchi
-Dialogue humaniste L3/Master de M. Furlan
-Cours Débutants II de Mme Santevecchi
-Les mots de l’Opéra L2/L3 de Mme Decroisette

Mercredi 16 septembre 2009

9h-12h : M. Borioni
-Dante L2/L3 de M. Furlan
-Expression orale L3/Master de M. Borioni
-Cours débutants III de M. Furlan
-Cours Grands Débutants1 de Mme Sauvage

12h-15h: Mme Fratnik
-Littérature contemporaine Gattopardo L2/L3 de Mme Fratnik
-Littérature Lumières et Romantisme L1 Leopardi de M. Tabet
-Histoire de la Langue L3 de M. Fournel

15h-18h: M. Furlan
-Traduction multicorpus I et II L2/L3
de Mme Santevecchi
-Renaissance/baroque L2 de Mme Decroisette
-Cours Grands débutants III de Mme Santevecchi


jeudi 16 juillet 2009

DATES DES TESTS DE GRANDS DEBUTANTS

DATES DES TESTS DE GRANDS DEBUTANTS
Cours du 1er semestre 2009-2010

-MARDI 15 SEPTEMBRE 2009

14H à 16H

-JEUDI 24 SEPTEMBRE 2009

14H à 16H

Les salles seront communiquées prochainement.

Le 15/07/09

LB

Informations septembre

INFORMATION TRES IMPORTANTE

LE CALENDRIER DES EXAMENS DE RATTRAPAGE DU MOIS DE SEPTEMBRE

Et

LA LISTE DEFINITIVE DES ETUDIANTS RETENUS AU COURS INTENSIF DE NIVEAU GRANDS DEBUTANTS 1

Seront mis en ligne sur le site et affichés sur la porte du secrétariat
jeudi 23 juillet 2009 à 16h.

Le 15/07/09

LB

jeudi 2 juillet 2009

INFORMATIONS du SECRETARIAT

Le secrétariat sera fermé les jours suivants (congés) :

les 03,06,07,09,10,13,16,17, mercredi 22 et 29 matinées, et le 31 juillet 2009.


Il sera ouvert les mercredis 08 et 15 juillet toute la journée
(au lieu du matin uniquement )

Enfin, au cours du mois de juillet, le secrétariat sera organisé de la manière suivante :
- le matin, Secrétariat d'études italiennes -accueil des étudiants: 10h-11h30
- et l'après-midi, Secrétariat d'études germaniques -accueil des étudiants: 14h-15h30

mardi 23 juin 2009

INFORMATIONS COURS GRANDS DEBUTANTS 1 de Mme Fratnik

ATTENTION!!! NOUVELLES INFORMATIONS AU 23 JUIN 2009!!!!

INFORMATIONS TRES IMPORTANTES
A l’attention des étudiants non-spécialistes

Les cours intensifs de niveau Grands débutants 1, assurés par Mme Fratnik (au lieu de M. Fournel) se dérouleront au mois de septembre 2009.
Ils s’effectueront du 14 septembre au 02 octobre inclus-tous les jours (du lundi au vendredi) de 15h à 18h – salle B002.

La liste des étudiants retenus, reste la même (liste ci-dessous ).
Ces étudiants sont invités à confirmer leur présence impérativement avant le 01 juillet à 12h.
Les places restantes, seront alors occupées par des étudiants sur liste complémentaire.


NOM PRENOM NUMERO
DUGEYE CAMILLE 245197
SABRIIH TAREQ 226544
BAMAAROUF HASNA 245939
GOLDENSTEIN RAFAELLE 245990
PETLLEE MARION 250373
TRESAL-MANROZ MORGAN 235292
HEBERT CELINE 225513
DEMARQUAY GUILLAUME 245408
HAMMAR MASSINISSA 236193
HOOSHMANDKHOOOY NADER 243784
DULAC JOHANN 205822
SOUS HAMIDOU 225857
HATTANA GABRIEL 245196
MAMBU CHRISTELLE 218093
VELEN DOMINGUEC 240224
SIBA ANGELINA 246361
JEANNE CINDY 209114
VASILICA ANA 243258
OUMOU DOUMIA 216 475 MAIL
VILLIOT JULIETTE A préciser
ANDRIEUX CEDRIC 225425
YIGIT DENIZ 247720
PONDARD ANNA 240074
ZENASNI AMELE A préciser
METAUT ANGELIQUE 228648
DIE FERNANDE 239642
GUILCHARD JULES 215939
CHANAL JEAN-BAPTISTE A préciser
SEGUIN CELINE 225406
ADIN LAURA A préciser
ADDERHAMAN MASSAOUDI A préciser
REMADI NICOLAS 238147
SARI JORDAN A préciser
MANGOLLI FLAMUR 247261
BENIDIR ABDELKADER 252800 TEST
BOULTIF MORJANA 247333

La liste définitive sera affichée et mise en ligne le jeudi 16 juillet - 16h.

Accueil : lundi-mardi : 10h/12h au bureau B201
Liste à compléter - à disposition des étudiants tous les jours,
à partir du lundi 08 juin (dans la limite des places disponibles)

Tél : 0149406833/40
Mail : laurence.bhiki@univ-paris8.fr

mercredi 10 juin 2009

Motion de la Société des Italianistes de l'Enseignement Supérieur


Comité de la

Société des Italianistes de l’Enseignement Supérieur (SIES)
Paris – 6 juin 2009


La Société des Italianistes de l’Enseignement Supérieur, par la voix de son Comité réuni ce samedi 6 juin 2009 à l’université Paris 4-Sorbonne, réaffirme son opposition aux réformes actuelles visant l’enseignement supérieur, le système éducatif et la recherche.
Sur le fond, elle se prononce en faveur des principes fondateurs d’une éducation publique et laïque, contre l’individualisation des carrières, l’institutionnalisation de la précarité, la mise en concurrence générale entre individus, entre disciplines, entre établissements.
Sur la forme, elle condamne la méthode employée par le gouvernement, son refus opiniâtre du dialogue, ses effets d’annonce sans substance, ses parodies de concertation.

Elle constate que les « réécritures » à la marge des textes contestés n’ont en rien remis en question leur nature. Les raisons de les refuser perdurent à l’identique.

La SIES appelle tous ses adhérents, les enseignants, les chercheurs et les enseignants-chercheurs, les collègues spécialistes d’autres aires linguistiques et culturelles, la communauté éducative, universitaire et de recherche dans son ensemble à continuer de manifester, par tous moyens jugés utiles, la volonté commune d’obtenir le retrait des mesures imposées.

Elle entend aussi convaincre la communauté nationale de la nécessité de soutenir ce combat, dont l’enjeu implique l’avenir de toute la société.

mardi 9 juin 2009

Grands Débutants 1 Italien: notes du partiel de Mme SAUVAGE

205947 AÏSSAT Ratika 16
225425 ANDRIEUX Cédric 08
245381 BEAULIER Jennifer AB
245769 CASTEROT Thomas 13
238994 CHAIGNEAU Audrey AB
246516 DA SILVA Laura 13
245020 EL HADIDY Belal 13
254317 FABRIZI RÌOS Daniela 14
235022 FALCINELLI Marion 12
238953 FASTIGGI Toni AB
247232 FRANCIS Cyril AB
225151 GHALEM Fanny 12
225668 GIRARD Fanny 10
247228 HOLGUÌN ROJAS Maria Alejandra 07
238435 JOHNSEN Annika 14
245786 LALLOUFF Mickaël 09
226613 LAOUBI Meriem AB
225434 LEDANSEUR Claire AB
249054 MALKI Saïf AB
247346 MANJARRÈS Claire 17
221402 MARTINEZ Céline AB
246370 MHADJOU Marie AB
235783 MODESTE Julie 10
237867 MORELOS Gaston AB
235131 NIMMEGEERS Ingrid 16
228197 PAGET Élodie 12
246575 PAPA Mélanie 13
Paris7 PIERROT Colette 17
240074 PONDARD Anna 13
247858 QUÉZOUREC Sandra 13
245022 RABHI Mustapha 16
245778 SEETARAM Neethin 16
228786 TOP Betty 17
227506 VALEUR Jessica 15
239332 WEI Runzi AB

lundi 8 juin 2009

PV de licence en téléchargement

Aux étudiants du Département d'italien

Vous pouvez télécharger ci-dessous le modèle de PV de Licence à remplir et à transmettre au secrétariat avant la réunion du jury fin juin.

PV de L1, L2, L3

RESULTATS DES PARTIELS DE Mme Santevecchi et Mme Sauvage

-RESULTATS “TRAVAUX FINAUX” - MME FRANCESCA SANTEVECCHI

TRADUCTION-MULTICORPUS
239581 MOBENDZA LAURINE 18
236750 LESCOT LUCIE 18
235981 LAMY CLARA 16
235394 CHAILLOT CHRISTOPHER 16
237244 VICOL IRINA 17
235970 YAMANOGLU MELANIE 12

GRANDS DEBUTANTS III
231539 ALSHEHHI TAREQ 12
219553 SOVAK VIKTORIA 20
215875 LABRIN SONIA 20
208736 DEHA IBTISSEN 20
228470 KAZAKOVA ALEXANDRA 20
235546 FAIDUTTI AUDREY 16
235986 MARMOT FIONA 20
152786 GAUBERT SEBASTIEN 18
228509 PIERRAT CHLOE 20
215488 CHELLI THASSEDA 18
238383 ERRICHIELLO MARINA 20
241419 MORAES MARCIA 19
245474 CHANGEUR CHARLOTTE 19
195214 SALABELLE LUCE 20
248138 RENZI CELIA 20
215730 KHERCHOUCH ELIAS 12

GRANDS DEBUTANTS II
2230154 DUBE-LUSSIER NICOLAS 20
235580 ROUZIE CAMILLE 18
239453 TISLENKO ELENA 20
242960 DMITRIEV NIKOLAY 20
218391 MOHAMED ALI MORTADA 10
247748 TORRES BELTRAN NELSON 17
251923 ANFRAY GREGORY 19
202657 IBRVA DORIS 12
206298 COSSALTER FLORENT 12
245031 LEBRUN JENNIFER 16
247439 LOUISIN ALEXIA 20
247135 IDINGE LAURA 19
====== IVRISSE CELIA 19

MORPHOSYNTAXE
252794 PAKA MALIKA 16
245185 GARNIER PAULINE 15
205082 LONGHI ANTONELLI FREDERIQUE 20
248455 BEDINI GEMMA 20
248499 KANOUTE KAMA 16
249150 CORMIER MELODIE 14
235373 BONNAIRE SANDRA 12
246494 DUGRE MARINE 13
246537 MAURICE MANON 13

- RESULTATS DU PARTIEL DE MME SAUVAGE

VERSION L1
248455 BEDINI Gemma 07
228546 BRUCKER Mario 15
249150 CORMIER Mélodie 12
216550 CZAJKA Alexandre 08
225712 DELLA SCHIAVA Cynthia 06
246494 DUGRÉ Marine 13
249414 ESTEVE Tony AB
245115 FAIDHERBE Zéphyre 14
245185 GARNIER Pauline 12
248499 KANOUTE Kama 09
236750 LESCOT Lucie 15
205082 LONGHI-ANTONELLI Frédérique 12
249806 OULD YAHIA Sonia AB
252794 PAKA Malika 06
237244 VICOL Irina 12

Cours intensifs (septembre 2009)

Cours intensifs de M. Furlan
Niveau Débutants 2

Informations très importantes
Pour les étudiants non-spécialistes

Le département d’études italiennes propose un cours intensif au cours du mois de septembre (du 07 au 28 septembre inclus – dates à confirmer prochainement).
Ce cours est destiné aux étudiants non-spécialistes ayant validé le niveau Grands débutants 1.

Les étudiants souhaitant participer à ce cours, devront noter leur nom sur la liste prévue à cet effet, sur la porte du secrétariat d’études italiennes (bureau B201) ou pourront envoyer un mail à ce sujet ou confirmer téléphoniquement avant le 01 juillet 2009 – 12h.

La liste définitive sera affichée au secrétariat et mise en ligne sur le site du département d’études italiennes le 16 juillet -16h.


La secrétaire du département d’études italiennes.

Accueil : lundi-mardi : 10h/12h au bureau B201
Liste à compléter - à disposition des étudiants tous les jours,
à partir du lundi 08 juin (dans la limite des places disponibles)
Tél : 0149406833/40
Mail : laurence.bhiki@univ-paris8.fr

INFORMATIONS COURS GRANDS DEBUTANTS 1 DE M. FOURNEL

INFORMATIONS TRES IMPORTANTES
A l’attention des étudiants non-spécialistes

Les cours intensifs de niveau Grands débutants 1, assurés par M. Fournel seront effectués au mois de septembre 2009 aux dates et horaires suivants :

Cours assurés du 07 au 28 septembre inclus - de 12h à 15h
Tous les jours sauf le mercredi (lundi, mardi, jeudi, vendredi)
- en salle B002

La liste des étudiants retenus, reste la même (liste ci-dessous).
Ces étudiants sont invités à confirmer leur présence impérativement avant le 01 juillet à 12h.
Les places restantes, seront alors occupées par des étudiants sur liste complémentaire.

DUGEYE CAMILLE 245197
SABRIIH TAREQ 226544
BAMAAROUF HASNA 245939
GOLDENSTEIN RAFAELLE 245990
PETLLEE MARION 250373
TRESAL-MANROZ MORGAN 235292
HEBERT CELINE 225513
DEMARQUAY GUILLAUME 245408
HAMMAR MASSINISSA 236193
HOOSHMANDKHOOOY NADER 243784
DULAC JOHANN 205822
SOUS HAMIDOU 225857
HATTANA GABRIEL 245196
MAMBU CHRISTELLE 218093
VELEN DOMINGUEC 240224
SIBA ANGELINA 246361
JEANNE CINDY 209114
VASILICA ANA 243258
OUMOU DOUMIA 216 475
VILLIOT JULIETTE A préciser
ANDRIEUX CEDRIC 225425
YIGIT DENIZ 247720
PONDARD ANNA 240074
ZENASNI AMELE A préciser
METAUT ANGELIQUE 228648
DIE FERNANDE 239642
GUILCHARD JULES 215939
CHANAL JEAN-BAPTISTE A préciser
SEGUIN CELINE 225406
ADIN LAURA A préciser
ADDERHAMAN MASSAOUDI A préciser
REMADI NICOLAS 238147
SARI JORDAN A préciser
MANGOLLI FLAMUR 247261
BENIDIR ABDELKADER 252800
BOULTIF MORJANA 247333

La liste définitive sera affichée et mise en ligne le jeudi 16 juillet - 16h.

Accueil : lundi-mardi : 10h/12h au bureau B201
Liste à compléter - à disposition des étudiants tous les jours,
à partir du lundi 08 juin (dans la limite des places disponibles)

Tél : 0149406833/40

Mail : laurence.bhiki@univ-paris8.fr

EXAMENS DE RATTRAPAGE du 1er semestre de Mme FRATNIK

ATTENTION: Examens oraux

Mardi 16 juin 2009 à partir de 14 h.

-Introductions aux études littéraires L1
-Civilisation contemporaine (cinéma) L3

Précisions : contacter par mail l’enseignante
marina.fratnik@gmail.com

Calendrier des examens des rattrapages des EC du premier semestre

Mardi 16 juin 2009

9h-12h : M. Faverzani
-Thème L3 de M. Faverzani
-Littérature comparée M1/M2 de M. Faverzani
-Thème L2 de M. Borioni
-Cours intensifs du mois de septembre niveau Débutants II de M. Furlan

12h-15h: M. Borioni
-Institutions italiennes L1 de M. Borioni
-Renaissance : Le Prince de Machiavel L2-L3 de M. Fournel
-Cours intensifs e l’intersemestre - niveau Grands débutants I de Mme Santevecchi
-Version L3/M1 de M. Tabet

15h-18h: Mme Decroisette
-Débutants II de M.Musitelli
-Cours IEE Opéra de Mme Decroisette
-Morphosyntaxe L1 de Mme Szantevecchi


Mercredi 17 juin 2009

9h-12h: Mme Fratnik
-Littérature contemporaine L2 de M. Tabet
-Grands débutants 1 de Mme Santevecchi

12h-15h: Mme Fournier
-Histoire et Civilisation contemporaines L1 et L2 de M. Tabet
-Production orale L1de Mme Fournier
-Master T3L de Mme Fournier

15h-18h: M. Fournel ou M. Tabet
-Version L2 de Mme Decroisette
-Débutants II cours de Mme Santevecchi
-Thème /Expression écrite L1 de Mme Frigau

vendredi 5 juin 2009

Motions de la 11ème CNU

11e Coordination nationale des universités

Paris 13 – Villetaneuse

La 11e Coordination nationale des Universités, qui s’est tenue le 3 juin 2009 à l’Université Paris 13, a rassemblé 31 établissements (universités et organismes) et 7 organisations (sociétés savantes, associations et syndicats). L’intervention d’une représentante de la coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité a permis de souligner la similitude entre les réformes qui affectent l’ensemble du service public, ainsi que la nécessité de renforcer la convergence des mobilisations.

Motion « Mastérisation »
Ignorant les oppositions fortes qui se sont exprimées depuis plusieurs mois, le gouvernement précipite son projet de réforme du recrutement et de la formation des enseignants du premier et du second degré. Se jouant de la commission de concertation Marois-Filâtre qu’il avait lui-même mise en place, il a fait adopter, dès le 28 mai, en Comité Technique Paritaire Ministériel de l’Éducation Nationale, un arsenal de décrets détaillant les dispositions transitoires et permanentes concernant les conditions de candidature aux concours et de nomination comme fonctionnaire stagiaire. Il rend caducs les travaux de la commission, en fixant de fait le calendrier des concours.

Ce nouveau manquement au processus démocratique de décision, inspiré par des stratégies cyniques, qui a entraîné les réactions indignées des syndicats, des collectifs, de la CNU, et même de la CPU et des directeurs des Écoles Normales Supérieures et des IUFM, montre que, pour cette réforme aussi, la volonté de concertation affichée par le gouvernement n’est qu’une façade.

Nous déplorons l’abstention de la FSU et du Syndicat Autonome, lors du Comité Technique Paritaire du 28 mai 2009. La CNU appelle à l’unanimité que tous les syndicats votent contre les décrets lors du Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’État du 12 juin 2009.

Nous réaffirmons notre opposition à cette réforme qui entraîne notamment :
o l’affaiblissement de la formation disciplinaire et pédagogique des futurs enseignants ;
o la mise en danger des masters recherche dans la plupart des disciplines ;
o l’allongement d’un an de la formation non rémunérée des futurs enseignants ;
o la remise en cause du caractère national du recrutement par concours ;
o la création d’une catégorie des « reçus-collés » (étudiants qui auraient obtenu leur master mais échoué au concours), qui institutionnalisera la précarité, présageant du démantèlement du service public d’enseignement.

Nous appelons les personnels et les composantes à une réponse collective, en multipliant les points d’accord entre UFR et IUFM. Comme cette année, nous appelons à la non-remise des maquettes des masters “métiers de l’enseignement”. Forts de notre action commune, nous refusons de collaborer à cette réforme que nous jugeons néfaste pour l’avenir de l’éducation.

Motion « Statuts »
La Coordination Nationale des Universités (CNU) s’oppose à la destruction du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche par l’instauration d’une mise en concurrence des personnels de toutes catégories et des établissements d’éducation et de recherche, préjudiciable à l’action collective au service du savoir et des étudiants.

Elle récuse la réorganisation du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, l’introduction des règles de management issues du domaine privé et de critères de rentabilité dans l’enseignement supérieur et la recherche, la précarisation systématisée des doctorants par le contrat doctoral unique, la modulation des services instituée par le décret relatif au statut des enseignants-chercheurs, l’approche quantitative de l’activité de recherche, la modulation des rémunérations et les contrats d’objectifs imposés aux personnels BIATOSS et ITA, la multiplication croissante et chronophage des procédures bureaucratiques de contrôle et de demande de financement au détriment de l’activité de tous les personnels de l’Université et des organismes. La CNU dénonce la logique qui anime l’ensemble des réformes relatives aux statuts de la Fonction publique, dans un mépris total des principes qui régissent les biens publics, comme le savoir ou la santé.

La mission humaniste de l’enseignement supérieur et de la recherche réside dans l’élaboration de la connaissance et la transmission du savoir.

Cette mission est menacée par une définition du temps de travail des enseignants-chercheurs qui ignore délibérément le temps nécessairement consacré à la culture, à la réflexion et au renouvellement des savoirs disciplinaires. Elle nécessite une indépendance effective des enseignants-chercheurs, qui doivent pouvoir développer sereinement et librement leurs activités, sans être soumis à une logique productiviste dépourvue de sens en matière d’enseignement et de recherche. Son bon accomplissement est incompatible avec la possibilité d’augmenter les charges de service au détriment de l’activité de recherche, ainsi qu’avec l’évaluation de la recherche en termes de résultats quantitatifs.

La mission de service public est incompatible avec la vision purement économiste, baptisée « culture du résultat » et imposée à l’ensemble des personnels. Elle est en opposition avec une mission de service public rendu équitablement à tous. Dans un contexte de raréfaction budgétaire et de répartition des moyens à la performance et à l’activité, la mise en concurrence des agents et des services ne peut que nuire à l’égalité d’accès au savoir sur tout le territoire et à l’intégrité des services. La CNU dénonce plus largement les réformes coordonnées par la Révision Générale des Politiques Publiques, inspirées par une rentabilité à court terme indifférente aux enjeux de société.

En conséquence, la CNU continue d’exiger le retrait de l’ensemble des réformes destructrices de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle réclame l’abrogation de la loi LRU, des décrets relatifs au statut des enseignants-chercheurs, au contrat doctoral unique, au statut des fonctionnaires publics d’État et à la rémunération à la performance, la cessation du processus d’externalisation des tâches administratives et techniques, la restitution des postes supprimés en 2009 et une création massive d’emplois dans l’enseignement supérieur et la recherche publics.

Motion « Postes et Moyens »
L’annonce faite par Valérie Pécresse, le 26 mai dernier, de ne supprimer aucun emploi d’enseignant et/ou chercheur en 2010 et en 2011 dans les universités et dans les organismes de recherche ne constitue pas une réponse à la crise que traversent actuellement l’Université et la Recherche publiques, d’autant qu’elle a annoncé, à plusieurs reprises, que des postes de BIATOSS de catégorie C seraient, eux, supprimés. Par son refus de mettre en place un plan pluriannuel de création d’emplois et du fait des incertitudes qui continuent à peser sur le nouveau système d’allocation des moyens à la performance et à l’activité, le gouvernement marque sa volonté délibérée de poursuivre une politique qui vise à affaiblir l’Université, en l’appauvrissant. Il n’apporte pas plus de réponse sur la question de l’amélioration du statut étudiant, alors que les difficultés sociales et économiques constituent l’une des principales causes d’échec dans l’enseignement supérieur.

Seul un véritable engagement financier de l’État, en direction des établissements et des étudiants, est susceptible d’assurer le rattrapage des moyens alloués aux étudiants d’université, notoirement insuffisants par rapport aux autres filières de l’enseignement supérieur. De ce point de vue, la mise en place de prêts étudiants, l’augmentation des frais d’inscription ou le recours aux fonds privés, si souvent évoqués, ne sont que de fausses solutions, aussi dangereuses qu’inefficaces, qui ne feront qu’accroître les inégalités entre établissements et entre étudiants.

L’annonce du 26 mai 2009 ne met pas non plus un coup d’arrêt à la casse des organismes publics de recherche. En la matière, la communauté universitaire et scientifique s’alarme du mouvement de « désumérisation » qui affecte nombre d’unités mixtes de recherche (UMR) ; ce mouvement, qui se poursuit dans l’ombre, sans aucune transparence sur son ampleur et sur les critères de décision utilisés par l’administration, participe de l’affaiblissement du lien entre enseignement supérieur et recherche, qui a fait jusqu’à présent la force du système français. Il s’appuie sur une stratégie de division des différents acteurs de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, en promettant aux uns les dépouilles des autres. Nous savons que personne ne gagne à de tels calculs cyniques.

Notre détermination à défendre simultanément l’Université et les Organismes de recherche dans le cadre d’un service public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, fondé sur les principes de laïcité et d’indépendance à l’égard des pouvoirs économiques, politiques et religieux, reste entière.

Motion « Actions »
Après 17 semaines de grève dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche, le gouvernement reste sourd aux revendications légitimes des personnels et des étudiants. Maniant la démagogie, les provocations, les menaces et la désinformation, il a instrumentalisé la question des examens et de la validation de l’année universitaire pour mieux occulter les revendications fondamentales de notre mouvement : la défense et le renforcement d’un véritable service public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Nous avons démontré notre capacité à préserver les intérêts des étudiants d’aujourd’hui sans sacrifier les étudiants de demain.

Conscients de ces temporalités multiples et du caractère structurel des réformes qui nous sont imposées, nous sommes aujourd’hui plus déterminés que jamais à poursuivre notre combat dès maintenant et dans la durée.

Nous pouvons pour cela nous appuyer sur une conscience collective forte des enjeux, ainsi que sur des réseaux de solidarité qui se sont constitués depuis le début de notre mouvement aux échelles locales, académiques et nationales, et qui trouvent aujourd’hui des résonances au niveau européen.

Cette construction d’une identité collective, intercatégorielle et interdisciplinaire, dans nos pratiques pédagogiques et scientifiques et dans les actions et les débats de fond que nous menons, constitue de fait une salutaire réappropriation de l’Université. Elle s’élève déjà contre les logiques d’autoritarisme ministériel et de soumission aux forces économiques qui se cachent derrière la rhétorique de l’autonomie. Le mouvement continue !

La 11e CNU apporte son plein soutien à toutes les initiatives locales qui s’inscrivent dans notre combat collectif.

Par ailleurs, s’agissant de la mastérisation, elle appelle :
* la communauté universitaire à ne pas élaborer les maquettes et/ou à ne pas les faire remonter;
* les syndicats à voter contre les décrets présentés au Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’État du 12 juin 2009 et tous les membres de la Commission Marois-Filâtre à s’en retirer;
* à diffuser auprès des enseignants du primaire et du secondaire une lettre ouverte, qui sera écrite par les porte-parole de la CNU.

S’agissant des statuts, elle appelle :
* à faire voter par les Conseils d’administration des établissements un engagement à ne pas mettre en place la modulation des services, les entretiens professionnels et les chaires d’excellence; à signer la pétition;
* les membres du Conseil National des Universités à refuser de procéder à l’évaluation de leurs collègues dans le cadre de la modulation de service;
* les personnels de toute catégorie à refuser de façon coordonnée tout travail supplémentaire non pris en considération, dès lors qu’il ne correspond pas à une décharge ou qu’il n’est pas rémunéré;
* à refuser d’assurer les heures complémentaires au-delà de 192 heures équivalent TD; à établir lors des pré-rentrées un bilan des postes manquants et de l’emploi précaire et à mener une campagne sur ce sujet;
* à refuser les mesures régressives du nouveau contrat doctoral et à maintenir les tâches des doctorants dans les domaines exclusifs de la recherche et de l’enseignement.

Elle appelle en outre à participer à :
* la ronde infinie des obstinés de midi à minuit, organisée du 2 au 6 juin à Paris et en province.
* la Marche de tous les savoirs, à l’initiative de SLR, le 4 juin;
* la 4e réunion de la Coordination nationale des BIATOSS et ITA et à la 4e réunion de la Coordination nationale de la Formation des Enseignants, le 6 juin;
* une campagne de renvoi des bulletins de vote inutilisés aux candidats aux élections européennes, avec la mention « Universitaires en Colère », le 7 juin;
* la 4e réunion de la Coordination nationale des Laboratoires en Lutte, le 9 juin;
* la nuit des universités organisée à Paris 8 Vincennes—St-Denis, le 12 juin;
* la manifestation unitaire à l’initiative des confédérations syndicales, le 13 juin;
* la ronde des obstinés des 24h du Mans, le 13 juin;
* la rencontre que la Coordination Nationale des Laboratoires en Lutte se propose d’organiser à Paris le 24 juin, à l’occasion de la tenue du Conseil d’administration du CNRS au CERN (Lausanne, Suisse);
* la distribution de tracts lors des épreuves du baccalauréat et lors des inscriptions des lauréats.

La Coordination Nationale des Universités invite l’ensemble de la communauté universitaire et scientifique à participer aux « Rencontres d’été de la CNU » que l’université Paris 7 organise les 27 et 28 juin 2009.

Enfin, les représentants des Universités, associations, sociétés savantes et syndicats réunis ce jour annoncent que la 12e réunion de la Coordination Nationale des Universités se tiendra le mercredi 30 septembre 2009 à l’Université Paris 8.

Autres actions envisagées
Tout en soutenant les collègues engagés dans diverses actions locales, comme les démissions des responsabilités administratives et pédagogiques, le refus de siéger dans les conseils, la rétention des notes et la non-tenue des jurys, la CNU appelle les personnels à:

- concernant la mastérisation:
o alerter les élus locaux et les inciter à prendre la défense du service public de l’enseignement;
o sensibiliser les inspecteurs d’académie;
o organiser des journées de discussion UFR-IUFM;

- concernant les statuts :
o déposer des recours contre les décrets;
o se positionner contre la modulation et les entretiens professionnels dans toutes les instances où ils peuvent siéger (Conseils de laboratoire et d’institut, Conseils d’administration, Comités Techniques Paritaires, Commissions Administratives Paritaires, Conseils d’UFR et de département…);
o demander tous une modulation à la baisse et à contester la décision en cas de refus, si l’établissement a mis en place des possibilités de modulation de service;
o refuser la mise en place des entretiens professionnels au sein des établissements d’enseignement supérieur et de la recherche;

- de façon plus générale :
o boycotter les jurys du bac;
o boycotter la vague A des évaluations de l’AERES, en envoyant leur rapport à leur organisme de tutelle et non à l’AERES;
o boycotter les expertises ANR et les appels d’offres;
o exiger le report de l’examen par les Conseils d’administration du passage aux compétences élargies et à organiser des campagnes d’information préalables dans chaque établissement; elle appelle les Conseils d’administration à refuser le passage aux compétences élargies;
o organiser des consultations locales sur les réformes en cours et à en centraliser les résultats;
o maintenir et développer les formes alternatives d’enseignement (cours ouverts, universités populaires…) comme forme de réappropriation des missions fondamentales de l’université;
o demander aux présidents d’université de banaliser une demi-journée par semaine pour que la mobilisation puisse s’organiser et que puissent se tenir régulièrement des assemblées générales;
o constituer un comité de solidarité et de veille sur la répression;
o créer un réseau européen interuniversitaire;
o signer la pétition « appel par anticipation à la démission de Claude Allègre de son nouveau poste de ministre »;
o participer aux « Quartiers d’été de l’Université » en organisant des actions à l’occasion des événements marquants de l’été (festivals, étapes du Tour de France, plages…).

lundi 1 juin 2009

Nuit des universités à Paris 8

Alors que les 4 mois de grève seront bientôt dépassés dans les universités, du vendredi 12 juin au samedi 13 juin, se tiendra la NUIT DES UNIVERSITES à Paris 8.

Nous vous invitons à la prochaine réunion d’organisation des activités qui ponctueront cette nuit, le développement du programme (concerts, débats, expositions, théâtre…), et à communiquer autour de vous cette invitation à rejoindre cet évènement qui se veut dépasser le simple cadre universitaire.

LUNDI 1er JUIN 2009 à PARIS 8 VINCENNES ST-DENIS à 12H.

RDV Hall / Point Information
métro Saint-Denis Université (ligne 13)

Sauvons l'Université: Newsletter n° 20


Quelle Europe pour l'université ?


Le gouvernement et de nombreux médias à sa suite sonnent depuis quelques jours la “fin du mouvement” universitaire. Destinée à nous enterrer, cette petite musique ne doit ni nous décourager (elle n’est en fait pas nouvelle) ni surtout l’emporter dans le concert politique. Sauvons l'Université! a publié un texte sur l’Europe et l’université, disponible sur Mediapart, sur le site de SLU et ci-dessous, destiné à faire de cette question un des enjeux phares de la campagne électorale présente. Emparez-vous en, et adressez-le aux hommes et femmes politiques de votre région, qu’ils ou elles soient ou non candidat-e-s aux élections européennes. Notre voix ne doit pas s'éteindre après quinze semaines de mobilisation ! Exigeons des politiques des engagements fermes et précis sur les questions qui nous préoccupent !

Aujourd’hui, nous, universitaires français, excédés par plusieurs mois de manipulations et par le processus de destruction des savoirs et de nos métiers, le mépris souverain de nos gouvernants pour la formation de citoyens éclairés et pensants, nous demandons aux candidats aux élections du Parlement européen du 7 juin de prendre clairement position contre le dévoiement des missions de l’université, dissimulé sous une novlangue managériale incompatible avec un véritable enseignement et une véritable recherche.

Dans le processus de Bologne, l’Europe s’est engagée à développer ce qu’elle a appelé « a société de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde». en réalité la seule «économie de la connaissance». Pour cela, l’Europe a choisi d’appliquer les techniques managériales de gestion et d’évaluation aux secteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche, la «méthode ouverte de coordination» (MOC). Cette méthode confère un rôle primordial aux conseils intergouvernementaux, à la Commission européenne dans la définition des orientations et les processus de décision, mais en exclut le Parlement et la Cour de Justice. Est-il acceptable que de telles questions échappent à la représentation populaire européenne ?

L’application des techniques managériales à la gestion de toutes les structures d’enseignement et de recherche conduit ainsi à l’instrumentalisation de la notion de «connaissance» dans une perspective purement économiciste. Sous couvert d’harmonisation, elle tend à l’uniformisation des structures universitaires pour les mettre en concurrence, au détriment des formations. Fondée sur le benchmarking (la production infinie d’étalons jamais atteints de compétitivité), la politique mise en œuvre asservit les gouvernements. Elle conduit à des analyses infondées et promeut des processus d’évaluation insensés.

La démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur, l’idée même que nous nous faisons de la recherche sont aujourd’hui en conflit avec la construction d’un «marché européen de la recherche et de l’innovation». Nous ne pouvons laisser à l’idéologie du marché - qui détermine la refonte de l’enseignement supérieur et de la recherche au niveau européen - le soin de définir ce que sont l’accès démocratique au savoir, la transmission des connaissances et la recherche véritable. Nous le pouvons d’autant moins que cette idéologie a déjà montré ses effets destructeurs sur l’organisation, les conditions et la qualité du travail ainsi que la créativité.

La principale caractéristique des «réformes» adoptées, en France comme ailleurs, dans le cadre de ce «processus de Bologne» est de se faire sans, voire contre, la communauté universitaire. À cet égard, la situation française est une caricature d’imposition par le haut d’une transformation radicale jamais formulée pour ce qu’elle est, alors même que la méthode de coordination est dite «non contraignante».

Depuis le vote de la loi LRU trois mois tout juste après l’élection de Nicolas Sarkozy, l’université et l’enseignement voient grandir une contestation profonde des principes sur lesquels se fondent les «réformes» actuelles. Ces dernières, inaptes à résoudre les difficultés propres du système français, détruisent ses fondements: publique, laïque, démocratique, l’université française s’appuie sur une articulation forte entre enseignement et recherche, elle préserve un accès démocratique à l’enseignement supérieur à côté d’autres structures fortement élitistes. Nous rappelons l’engagement des pays membres à respecter les spécificités nationales dans le cadre du processus de Bologne: dans cette perspective, l’Europe ne doit pas servir à détruire les caractéristiques qui ont fait la force de l’université française.

Pour que les universitaires ne se détournent pas de la construction européenne, il faut que la politique européenne en matière d’enseignement et de recherche soit radicalement transformée. Il faut que la question même de l’enseignement supérieur, d’un accès démocratique de tous au savoir, revienne explicitement dans les objectifs politiques européens. En Europe comme en France, il est nécessaire de mettre fin aux manipulations sémantiques et aux faux-semblants. Plusieurs contre-vérités constituent en effet le socle de la politique européenne actuelle en matière d’enseignement supérieur et de recherche.

1. La concurrence généralisée, meilleure que l’émulation académique ?
Il n’est pas vrai que la mise en concurrence des individus (étudiants, chercheurs, enseignants, personnels administratifs et techniques) et des établissements (universités, organismes publics de recherche, instituts) favorise l’augmentation des connaissances et crée le cercle vertueux d’un partage enrichissant chacun des partenaires.
Nous affirmons que la recherche est une activité collective qui suppose la collégialité et l’émulation, le partage des savoirs et la coopération internationale. L’émulation est un des moteurs de la recherche et de la création: elle permet un véritable travail en équipe et un partage fécond des connaissances. Elle est incompatible avec la concurrence, guerre de tous contre tous et entrave à une vraie circulation des savoirs.

2. La précarisation, un mode de gestion efficace de la recherche ?
Il n’est pas vrai que les contrats précaires, opposés au statut stable de fonctionnaire, soient un levier d’amélioration de la recherche et de l’enseignement; il n’est pas vrai que la précarité développe la «compétitivité» des individus dans le champ scientifique. Elle dévalue la diversité des compétences essentielles à la recherche dans tous ses aspects et à tous ses niveaux. Elle engendre soumission et conformisme scientifiques. Efficace? Elle a pour effet d’atomiser le monde de l’enseignement et de la recherche, de le rendre dépendant du bailleur de fonds, du donneur d’ordre et/ou de la tutelle bureaucratique.
Nous affirmons que la recherche libre nécessite un emploi stable, seul garant de l’autonomie scientifique vis-à-vis de toutes les tutelles, qu’elles soient académiques, politiques, économiques ou bureaucratiques.Nous affirmons que l’Europe doit encourager les États à favoriser la recherche et l’enseignement supérieur par des plans nationaux pluriannuels de postes statutaires.

3. Évaluer pour sanctionner ?
Il n’est pas vrai que l’évaluation soit une opération mathématique relevant de l’objectivité scientifique et de la neutralité technique. Les critères qu’elle utilise ne sont jamais universels. En une vingtaine d’années, elle a cessé d’être conçue comme nécessairement collégiale, prospective, comparative pour devenir un outil de gestion budgétaire ainsi qu’un instrument anonyme de sanction financière et morale des individus et des structures.
Nous affirmons que l’évaluation peut être le moyen de construire sa place dans le champ scientifique, à condition que cette évaluation soit plurielle, contradictoire et qualitative. Elle n’a de sens que si elle permet de soutenir les efforts de recherche et d’enseignement, ainsi que l’émulation, non d’instaurer et de faire fonctionner la concurrence en encourageant notamment une vaine course à la publication.

4. Employabilité ou formation ?
Il n’est pas vrai que la professionnalisation des études soit l’instrument d’une insertion professionnelle durable et de qualité, pas plus que l’allongement des études n’est automatiquement synonyme d’amélioration de la formation. Une professionnalisation étroite risque au contraire de limiter les possibilités d’adaptation de chacun aux transformations futures.
Nous affirmons que la question de la professionnalisation est posée aux universités par l’existence d’un chômage structurel et la massification des étudiants depuis quarante ans. Nous affirmons qu’elle n’est actuellement pensée qu’en termes d’employabilité à court terme au détriment d’une réflexion sur ce qu’est une formation véritable.

5. Le Classement de Shanghai, veau d’or de l’Europe de la connaissance ?
Il n’est pas vrai que le classement de Shanghai soit un indice exact de la valeur des enseignements et de la recherche proposés dans les universités. Le regroupement et l’augmentation de la taille de certaines universités françaises les feront mécaniquement remonter dans ce classement, mais ils ne signifieront pas pour autant amélioration de la formation et de la recherche dans ces établissements.
Nous rappelons en revanche que si les communicants voulaient utiliser honnêtement ce classement pour évaluer la «performance» des universités et de la recherche françaises, ils devraient rappeler que la France se place au 6e rang mondial, alors que la part du PIB consacrée à l’enseignement supérieur et à la recherche la classe 18e des pays de l’OCDE.
Nous affirmons que seuls les ignorants croient encore à la pertinence du classement de Shanghai, inapte à rendre compte de la manière dont l’université accomplit ses missions.

6. L’autonomie, nouveau paradis académique ?
Il n’est pas vrai que l’«autonomie» des universités octroyée par la loi LRU leur donne une indépendance scientifique, pédagogique et financière. Elle ne leur attribue qu’une responsabilité de gestion, sous contrôle renforcé de leur ministère de tutelle. Elle leur confère la tâche de gérer l’ensemble du budget de l’université. Elle fait de la masse salariale la principale variable d’ajustement de cette gestion: c’est donc sur le potentiel humain que se feront nécessairement les économies budgétaires des universités passées aux «compétences élargies».
Nous affirmons que la seule autonomie digne de ce nom est l’autonomie scientifique. Celle-ci repose pour les enseignants-chercheurs et les chercheurs sur la stabilité d’un statut national, pour les établissements sur le renforcement des compétences des organes universitaires scientifiques, et leur capacité à orienter les choix de l’université. Rappelons qu’à l’inverse, la loi LRU prive les conseils scientifiques de toute véritable capacité d’intervention dans la politique de l’université.

7. La « gouvernance » et le « pilotage », nouveaux arts de gouverner ?
Il n’est pas vrai que le «pilotage» nouveau de la recherche et de l’enseignement supérieur favorise la rationalisation, l’efficacité et la transparence des directions que la notion de gouvernance prétend promouvoir au niveau national et au niveau européen. Au contraire, il promeut un modèle autoritaire de la direction des structures de recherche et des universités. La notion de «gouvernance» procède d’un discours managérial de la direction qui n’a rien à voir avec l’art de gouverner.
Nous affirmons que la collégialité est un des instruments essentiels de l’organisation et de la politique des universités; elle devrait l’être pour les organismes. Nous affirmons que seule la représentation, fondée sur le vote, garantit la légitimité des personnels de direction, à quelque niveau que ce soit. La nomination ne garantit que l’autoritarisme de ceux qui sont en position décisionnaire, elle biaise et fragilise leurs choix administratifs et scientifiques, elle entretient le clientélisme et favorise le conformisme de la recherche et des carrières.

8. Le financement sur projet, pierre philosophale de la recherche moderne ?
Il n’est pas vrai que le financement sur projet et par objectif garantisse la qualité de la science.Le financement sur projet accentue la mainmise du pouvoir économique et politique sur la recherche; il favorise les grosses équipes, le gonflement artificiel des budgets et le développement technologique, sans permettre pour autant la critique des connaissances scientifiques.
Nous affirmons que toute recherche de qualité nécessite des structures stables, dotées de fonds pérennes et suffisants. Seule la stabilité permet de «faire de la recherche», impliquant prise de risque, adaptabilité aux résultats, persévérance, bifurcations et découvertes véritablement innovantes, non inscrites dans les projets préalables.

9. Simplification ou multiplication des structures bureaucratiques ?
Il n’est pas vrai que nous allions vers une simplification des modes du fonctionnement de la recherche, créant des économies au niveau national comme au niveau européen. La multiplicité croissante des structures de financement actuel de la recherche, notamment au travers d’innombrables agences, produit opacité, stérilité et bureaucratie. Elle implique une dépense de temps, d’énergie et de moyens considérable: un véritable gaspillage scientifique, humain et financier.
Nous affirmons que la pluralité des structures de recherche et d’enseignement constitue une garantie de leur indépendance politique et de leur qualité. Cette pluralité doit être protégée par les États et encouragée par l’Europe. Nous affirmons qu’elle est la véritable justification, le véritable intérêt de la circulation des étudiants, des enseignants et des chercheurs entre les pays de l’Union.

10. L’endettement à vie, un avenir radieux pour les étudiants ?
Il n’est pas vrai que le recours massif au prêt étudiant permette d’augmenter les dotations des universités, ni qu’il soit socialement équitable. Les exemples anglo-saxons montrent qu’il accroît la sélection sociale et n’est qu’une façon pour l’État de faire payer aux étudiants et à leurs familles son propre désengagement.
Nous affirmons que l’université est un service public et qu’à ce titre, l’État doit en garantir le financement et l’accès pour le plus grand nombre.

«Il n’y a pas d’alternative», vraiment ?
Ces questions sont fondamentales. Nous sommes face à un choix de société. Il n’est pas vrai que la politique européenne de recherche et d’enseignement soit un processus irréversible, ni que la destruction des services publics de l’enseignement supérieur et de la recherche soient obligatoires et inéluctables.
L’université et la recherche deviendront-elles les instruments normalisés, atomisés, précarisés, garrottés de l’économie globale? La volonté politique existe-t-elle de confirmer l’université et la recherche dans leur fonction de formation des hommes et des savoirs, dans leur mission de transmission et de création?
Les représentants élus des pays de l’Union ont une responsabilité devant l’histoire de ce continent. Nous refusons que Bologne, nom d’une des plus anciennes et prestigieuses universités d’Europe, soit à l’avenir associé à une entreprise de destruction de la connaissance. La stratégie de Lisbonne doit être renégociée en 2010: l’occasion à ne pas manquer d’en modifier radicalement les orientations.

Sauvons l’Université !

Cesare Segre - Se l'università rinuncia alla competenza

DA PARIGI A ROMA
Se l'università rinuncia alla competenza

E' probabile che il movimento delle università francesi contro la riforma di Sarkozy e della ministra della Ricerca Pécresse finisca malamente (oggi riprendono i corsi alla Sorbona): anche l'anno accademico è in pericolo, perché non si è raggiunto il numero di giorni d' nsegnamento necessari per la validità dei corsi. Ma occorrerà meditare a fondo sulle motivazioni di questo movimento, che in generale non sono state intese bene dal pubblico né dai media: non è un movimento solo degli studenti, ma di molti di coloro che sono impegnati nell'università, anche ricercatori, professori, perfino presidenti, cioè rettori, come quello dell'Illustre Sorbonne; non è un movimento politico, dato che è nettamente trasversale, ma semmai antigovernativo. E in effetti è stato provocato da decreti del governo. Niente a che fare con il '68, a cui va subito la nostra memoria. Nell'immediato, il movimento protesta contro drastiche riduzioni dei posti, che metteranno a rischio le possibilità di ricerca; e su rigidi mansionari che dovrebbero regolare, col bilancino, i rapporti fra insegnamento e ricerca, la cui complementarità è, a parole, riconosciuta da tutti. Ma nel fondo il movimento condanna una riorganizzazione che darà il potere decisionale a persone estranee agli studi, cioè burocrati, amministratori e politici, e che sotto la coperta dell'«autonomia» scaricherà e trasferirà a enti esterni il mantenimento economico della ricerca. La ricerca di tipo umanistico, e in genere la ricerca di base, oltre a veder ridotti borse e dottorati, troverà difficilmente i fondi per sopravvivere, mentre avranno prospettive certo migliori i centri dedicati alla ricerca finalizzata, in prima fila quella industriale. La competenza? Un mito da minimizzare. Per questo è fondamentale, per la riforma, toglierla dalle mani di chi sa, e sa scrutare nel passato e nell'avvenire, e metterla in quelle di chi può, e s'impegna al massimo lucro immediato. Lo spirito critico è un ostacolo per chi ha voglia non di pensare, bensì di fare, certo a suo vantaggio. I ribelli si sono distinti per trovate spiritose: non solo un girotondo di molte settimane intorno al municipio di Parigi, ma letture pubbliche della «Principessa di Clèves», un romanzo secentesco pesantuccio ma molto importante nella storia della cultura, citato da Sarkozy come simbolo dell'inutilità della letteratura; diffusione di finte poesie di François Villon contro gli ideatori della riforma o di finte farse teatrali medievali, in cui si mette alla berlina l' gnoranza di ministro e presidente. I movimenti francesi sanno sempre far tesoro di una felice immaginazione, ma a Parigi si ride davvero per non piangere. Lo scarso interesse che da noi si è mostrato per questo movimento sembra dire che non si sono avvertite le molte analogie con la situazione dell'università italiana. Anche da noi i burocrati dettano legge, anche da noi si tende ad umiliare gli insegnamenti e le ricerche di base, e ci si getta sull'effimero e sull' mmediatamente redditizio. Molti, avvertito il pericolo, cercano di far ritoccare, o sperano di usare a proprio vantaggio, i criteri di valutazione che stanno per diventare obbligatori, invece di dire a chiare lettere che essi, mettendo la museruola ai competenti, soli ad avere la capacità di giudicare, ridurranno le valutazioni, ormai affidabili a chiunque, a puro calcolo quantitativo. Alla faccia della meritocrazia.

Segre Cesare
Pagina 10
(25 maggio 2009) - Corriere della Sera

mardi 26 mai 2009

Le mouvement dans les universités, enterré un peu vite.

Ce n’est qu’un début, le combat continue. L’affirmation peut surprendre. Slogan de jadis ? Acharnement thérapeutique désespéré pour redonner vie à un mouvement qui, paraît-il, se conjuguerait désormais au passé ? Pas du tout : ce qui s’est passé depuis six mois ne saurait être rayé d’un trait de plume – tout simplement parce que nous n’avons pas obtenu ce que nous demandions. Quoi qu’il arrive, les universités françaises dans leur majorité ont montré qu’elles n’étaient pas prêtes à accepter de façon passive les réformes préparées hâtivement que nos gouvernants entendent leur imposer au nom d’une prétendue « modernité » qui ne consiste qu’à appliquer partout des recettes toutes faites empruntées au monde de l’économie. La loi LRU s’est vue délégitimée par ses mesures d’accompagnement et cela ne saurait être oublié. Tout le monde sait bien aussi que nous avons lutté non pour notre intérêt particulier ou notre feuille de paye, mais pour l’avenir de l’éducation et de la recherche dans ce pays. Face à cela, nous n’avons rencontré que l’insulte et le mépris. S’ agit-il véritablement d’une victoire pour le gouvernement?

Certes c’est un fait que, presque partout, les universitaires entreprennent de faire passer des examens de fin d’année, dans des conditions le plus possible satisfaisantes pour tous. Mais aucune des raisons pour lesquelles ils le font ne signifie, comme le prétend le gouvernement suivi par de nombreux médias, que le combat engagé il y a plusieurs mois serait terminé et encore moins que les motifs pour lesquels il a été juste de l’engager seraient devenus moins pertinents. Ils le font parce qu’ils y sont contraints par la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche qui a fait le choix de durcir la confrontation avec la communauté universitaire pour des raisons n’ayant que peu à voir avec le bon fonctionnement des universités françaises. Ils le font parce qu’ils se sentent responsables de l’avenir de leurs étudiants, qu’ils se sont engagés à ce qu’aucun d’entre eux n’ait à pâtir du mouvement en cours et qu’ils entendent tenir parole (ils ne sont pas ministres…). Ils le font, enfin, parce qu’il n’était pas question de tomber dans le piège des examens qui avait été préparé avec un cynisme qui n’a eu d’égale que l’incapacité à ouvrir un dialogue avec la communauté universitaire depuis quatre mois.

Nous venons ici de faire l’expérience de la brutalité d’une pratique napoléonienne du pouvoir universitaire qui répond par l’envoi des forces de l’ordre et l’utilisation des recteurs comme des préfets en mission à des revendications avancées depuis janvier dernier avec une clarté, une inventivité et une sérénité reconnues de tous. On se croit revenu avant 1968, cette date symbolique que les actuels gouvernants aspirent à effacer des mémoires.

Face à cette volonté gouvernementale de faire taire toute opposition par la force et la contrainte, nous ne pouvons que réaffirmer nos revendications et, surtout, répéter avec autant de calme que de détermination que nous ne renoncerons pas. Serions-nous tentés de le faire que la pratique quotidienne du pouvoir dans les ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche nous engagerait vite à revenir à la raison. Nous n’en voudrons qu’un exemple.

Au mois de décembre dernier, le président de la république avait déclaré – dit-on – qu’il était nécessaire de pratiquer la concertation à une condition : ne tenir aucun compte des avis des personnes qui se prêtaient à ce jeu-là. Nous en avions eu des illustrations manifestes en quatre mois de conflit mais ce qui vient de se passer ces derniers jours dépasse l’imagination la plus débridée. Pour illustrer leur volonté de dialogue sur le dossier de la formation et du recrutement des enseignants du premier et du second degré, les ministres concernés avaient annoncé, non sans quelque contradiction d’ailleurs, qu’étaient mis en place d’un côté une série de « groupes de travail » avec les syndicats représentatifs mais aussi, de l’autre côté, pour faire bonne mesure, une commission co-présidée par un président d’université et un recteur. Bien sûr, le calendrier imposé était une nouvelle fois à la hauteur de la précipitation et de l’agitation qui règnent dans notre pays depuis deux ans puisque tous les travaux devaient être conclus d’ici au 15 juillet ; bien sûr, on ne comprenait pas très bien quelles étaient les missions et les prérogatives respectives de la fameuse commission et desdits groupes de travail ; mais enfin cela ressemblait encore à un ersatz de négociation pour quiconque voulait bien y croire.

Las, depuis quelques jours les choses sont claires y compris pour celles et ceux qui prêtaient encore quelque crédit à la volonté d’écoute des ministres concernés. Alors que les groupes de travail n’ont pas encore achevé leurs réunions et que la commission programmée n’a pas encore été mise en place, sont rendus publics, soumis aux comités techniques paritaires consultatifs et annoncés pour passage au conseil d’Etat les textes des projets de décrets mettant en place l’année transitoire et faisant passer en force la logique de la « mastérisation » ministérielle de la formation et des concours d’enseignants dont on avait annoncé que sa mise en place était reculée d’un an pour permettre de consulter sérieusement (enfin !) celles et ceux qui devraient la mettre en oeuvre. Une nouvelle preuve est ainsi donnée de la façon dont le gouvernement en place conçoit le dialogue avec la communauté universitaire et l’autonomie qu’il lui a octroyée. Il est à peu près aussi ridicule de considérer que l’université selon le modèle de la loi LRU est autonome que de prétendre que certains pays sont régis par une république simplement parce qu’ils élisent au suffrage universel un chef d’Etat ou de gouvernement.

Cette autonomie de gestion sous surveillance rectorale a montré ces dernières semaines son vrai visage. Personne ne saurait désormais l’oublier. Ce sont la confiance aveugle des universitaires, leur passivité à l’égard des politiques ministérielles qu’on leur imposait qui appartiennent au passé, et non le mouvement qui a su déchiffrer les effets néfastes de la Loi LRU, des décrets qui l’ont suivie, les manipulations et les mensonges qui ont répondu à quatre mois d’engagement et de réflexions. Il faudra bien un jour l’admettre, quelle que soit la situation des examens dans l’université française au mois de mai 2009 : les universitaires se sont ressaisis de leur mission intellectuelle. Ce n’est pas là une position de droite ou de gauche, simplement une lecture des faits qui se veut politique, c’est-à-dire au service des citoyens.

Communiqué de SLU, 25 mai 2009

dimanche 24 mai 2009

Il futuro universitario in Italia...

Gli atenei preparano i piani per accedere agli incentivi anti-sprechi della Gelmini
Tagliato un corso di laurea su cinque

La Sapienza ne elimina 46, Siena 34. La mappa da Firenze a Messina

ROMA — Venti per cento di corsi in meno, in cifre 1.000-1.100 tra lauree triennali e specialistiche. È l'effetto della cura dimagrante per l'università avviata dalla Moratti e portata avanti da Mussi. Termine ultimo per perdere peso il 15 giugno. Dopo quella data, se l'offerta formativa sarà ridondante, ovvero conterrà troppi corsi privi dei necessari requisiti, a partire dal numero dei prof delle materie di base, verrà ridimensionata a colpi di forbici dal ministro Gelmini. Nel senso che l'offerta fuori norma non verrà riconosciuta, non avrà valore legale.

Negli ultimi due mesi i Senati accademici hanno tagliato decine e decine di corsi di laurea, in qualche caso anche facoltà. «La Sapienza» di Roma ha cancellato più di tutti. Il mega ateneo, il più grande d'Italia e uno dei maggiori in Europa, è stato quello che ha tagliato più in profondità: 46 corsi. A Siena ce ne sono 34 in meno. Firenze e Genova hanno previsto un taglio dell'offerta rispettivamente del 20 e 15 per cento. La Federico II di Napoli, lo scorso anno, ha cancellato 9 corsi di laurea e ora si appresta a tagliare 100 insegnamenti. Roma Tre, Bologna, Ferrara e Bergamo elimineranno da uno a due corsi. Il Politecnico di Milano un corso nella sede distaccata di Cremona. Ancona ha soppresso 10 corsi e 100 insegnamenti. Messina si è privata di una facoltà, quella di Statistica, e di 15 corsi di laurea. L'Orientale di Napoli perderà circa la metà dei corsi di laurea. In tutti gli atenei del Paese i Senati accademici stanno facendo i conti. E alla fine, tranne poche eccezioni, l'offerta didattica per il nuovo anno è a segno meno. Sono spariti gli insegnamenti creati più per ragioni accademiche che per soddisfare una reale domanda degli studenti. Sorti come funghi, spesso non sono riusciti ad attrarre iscritti. Ed hanno confuso le idee a tanti giovani con offerte stravaganti quanto prive di utilità: uno, tra i tanti, s'intitolava «Benessere del cane e del gatto».

Gli atenei hanno accorpato insegnamenti simili col risultato di utilizzare in modo più razionale i docenti. «Per i prossimi tre anni il governo punta alla perdita di un 20 per cento di docenza — spiega il professor Nino Luciani dell'ateneo di Bologna —. Mettiamo che un ateneo abbia 30 corsi di laurea con delle materie comuni nel primo anno. Non servono 30 professori. Si accorpano gli insegnamenti e un docente insegna a più studenti». Aggiunge il rettore dell'Università di Ancona, Marco Pacetti: «Spariranno i corsi e gli insegnamenti che sono nati per dare visibilità al docente. Ci sono professori che insegnano in quattro-cinque corsi simili con pochi studenti. Tutto ciò non è possibile». A Messina è saltata addirittura una facoltà, quella di Statistica, l'unica in tutta la Sicilia. «Gli studenti iscritti ai due corsi della facoltà si erano ridotti a trenta — afferma il rettore Francesco Tomasello —. Con la crisi che c'è bisogna avere coraggio, bisogna dimostrare di saper gestire le istituzioni. Nel prossimo anno accademico al sistema universitario mancheranno circa 500 milioni di euro. E col Pil in caduta non è ragionevole aspettarsi un miracolo da parte del governo».

Giulio Benedetti
Corriere della Sera
18 maggio 2009

mardi 19 mai 2009

AG d'UFR

Chers collègues,

L'Assemblée des 3 conseils qui s'est tenue lundi 18 mai a demandé à toutes les composantes de mettre en place une commission de recours mixte enseignants/étudiants au plus tard le 25 mai.

Il a également été demandé que cette commission soit constituée lors d'une AG.
C'est pourquoi je vous invite à une AG d'UFR le lundi 25 mai en salle B005.
Cette AG se déroulera en 2 temps: de 10h à 11h: AG enseignante
à partir de 11h AG plénière.


Bien cordialement

Marie Cordoba

Motion votée lors de l'assemblée des 3 conseils du 18 mai 2009

L'Assemblée des trois conseils de l'université Paris 8 réunie le 18 mai 2009, dans la continuité de ses prises de position précédentes, réaffirme que les récents décrets et mesures concernant le statut des enseignants-chercheurs, la formation des enseignants, l’emploi public (diminution des postes) et sa gestion (évaluation des personnels BIATOSS notamment), l’allocation des dotations budgétaires (Sympa), le démantèlement des grands organismes de recherche ainsi que l’absence de mesures sérieuses en faveur de l’aide sociale étudiante menacent les missions de service public et l'avenir des universités.

Ces mesures s’inscrivent dans le droit fil de l’organisation d’une mise en concurrence entre les différentes composantes de l’enseignement supérieur y compris entre universités, et d’une volonté de gérer l’université comme une entreprise, instituée par la LRU, et plus généralement par la RGPP.

L'Assemblée des trois conseils, comme le CA, le CEVU et le CS, constate que le gouvernement refuse de reconnaitre l’opposition massive exprimée par la communauté universitaire et préfère s’enfermer dans des logiques d’affrontement et de provocation à l’égard de l’exceptionnelle mobilisation universitaire. Le gouvernement va jusqu’à faire peser sciemment une menace à l’égard de nombreux étudiants concernant la validation de leur année universitaire. Cette attitude est irresponsable. Une telle attitude ne pourra que laisser durablement des traces. Elle ne pourra empêcher que cette opposition continue à s’exprimer, sous des formes qui ne manqueront pas d’évoluer et de s’adapter.

Parce que l'Assemblée est solidaire de la mobilisation qui s’exprime, elle réaffirme le principe qui a toujours été le sien depuis plusieurs années dans de telles situations : les mobilisations légitimes des membres de la communauté universitaire contre des mesures qui portent atteinte au service public de l’enseignement supérieur ne sauraient pénaliser les étudiants.
Dans ces conditions, et en conformité avec les engagements pris par le CEVU et le CA, l'Assemblée adopte, en ce qui concerne la validation des études pour l’année 2008-2009, les principes suivants :

* Parce que les formes de mobilisation retenues dans notre université ont permis que le lien entre les enseignants, les étudiants et les BIATOSS n’ait jamais été rompu, la validation du deuxième semestre 2008-2009 se fera sur la base d’une validation des savoirs transmis et acquis, les modalités de cette transmission-acquisition étant marquées par le contexte particulier de cette année universitaire.
* Les étudiants conservent le droit à deux sessions d’évaluation.
* La validation des enseignements devra se fonder sur une évaluation dont les modalités, présentées et discutées devant des assemblées de département, de composante ou de formation convoquées officiellement, réunissant enseignants et étudiants, devront intégrer le principe de non pénalisation du fait de la grève. Cette évaluation aura pour les EC une traduction chiffrée. Le calendrier d’évaluation tiendra compte des contraintes particulières liées à la situation des étudiants : boursiers, salariés, étrangers, stages… Les modalités d’évaluation devront évidemment avoir été communiquées par les enseignants aux étudiants, au directeur d’UFR et au président de jury de diplôme afin d’éclairer les délibérations du jury.
* Au cas où des évaluations apparaîtraient comme dérogeant à ces principes, afin de garantir la non pénalisation des étudiants du fait de la grève et d’instruire les demandes de recours que ceux-ci pourraient formuler, l'Assemblée demande aux UFR qui ne l’ont pas encore fait de mettre en place une commission de recours au plus tard d'ici le 25 mai comprenant à parité des représentants des étudiants et des enseignants, qui pourra s’adresser si nécessaire au président de jury. Ces commissions de recours, désignées par les assemblées de département, composante ou formation, seront destinataires des modalités d’évaluation citées ci-dessus.
* Les procédures de fonctionnement des commissions de recours dans chaque composante, ainsi qu’une synthèse des modalités de validation adoptées seront transmises au CEVU. Une copie des demandes de recours et de la réponse de la commission seront transmises au CEVU qui s’assurera ainsi de l’application de cette motion. En cas de besoin, la commission Recours du CEVU se réserve la possibilité d’intercéder auprès des commissions de recours des composantes afin que le principe de non pénalisation soit respecté.

Conférence de Pasquale Sabbatino

Cours / Conférence

Pasquale Sabbatino
Professeur à l’Université « Federico II » de Naples, Italie

Mardi 19 Mai 2009
de 12h à 15h, en salle B313

Le tre « spezie » di dialogo nel Tasso e gli Eroici furori di Giordano Bruno

Les étudiants de Master (M1 et M2) et de Licence (L3) ainsi que toutes personnes intéressées sont invités.

dimanche 17 mai 2009

"Alla Sorbona ritorna il '68" ovvero il movimento universitario francese nella stampa italiana

Seguendo uno 'schema' sostanzialmente comune (Sorbona occupata equivale a perdita dell'anno accademico), alcuni quotidiani italiani (v. sotto) informano sul movimento universitario francese che da mesi si oppone al progetto governativo di 'aziendalizzazione' dell'Universita' e della Ricerca pubbliche.

= Avvenire del 17 maggio 2009
"Universita' 'paralizzate', alla Sorbona ritorna il '68"

= Giornale del 17 maggio 2009
"Occupazioni e lezioni al fast food. Ora l'Onda travolge la Sorbona".

= Mattino di Napoli del 16 maggio 2009
"Sciopero record come nel '68. La Sorbona rischia il collasso"

= Sole 24-ore del 16 maggio 2009
"Sorbona ancora occupata: anno accademico a rischio"

jeudi 14 mai 2009

Sept présidents d'université en appellent au chef de l'Etat

Publié dans LE MONDE du 13.05.09

Monsieur le président de la République,

Si nous nous permettons de nous adresser à vous maintenant, c'est que la situation dans les universités est grave.

Quelle que soit la façon dont on vous présente les choses, aussi bien officiellement que dans les médias, la confusion règne : on vous dit à la fois qu'il ne se passe rien de considérable et que tout rentre dans l'ordre, et en même temps que l'année risque d'être perdue dans des troubles et des désordres intolérables. C'est là un tableau pour le moins contradictoire.

La réalité est certes contrastée. Mais, dans certains établissements et dans certaines filières, il n'est pas sûr que les examens puissent se tenir dans des conditions correctes ni même simplement se tenir. Et la solution du décalage au début de l'été pas davantage le basculement en septembre ne constituent la moindre solution à ce type de problème. Il y a risque réel de non-validation du semestre, donc de l'année, ce qui est aussi catastrophique pour les étudiants qu'ingérable pour nos administrations - sauf à laisser les universités éventuellement concernées inventer, dans le cadre de leur autonomie, des modes de règlement du problème indépendants des contrôles strictement bureaucratiques des tutelles : à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.

Quel est l'état d'esprit des acteurs de la communauté universitaire ? On peut le présenter sous deux aspects. L'un d'eux, que vous avez sans doute perçu dès le début de la crise, c'est l'opposition et la colère de la quasi-unanimité des parties prenantes (sociétés savantes, organes décisionnels professionnels de l'enseignement supérieur, structures académiques, syndicats de tous bords...) vis-à-vis des deux grands chantiers que vos ministères ont ouverts : la réforme des statuts des enseignants-chercheurs et l'ensemble du dispositif de la formation et du recrutement des professeurs des écoles et des lycées et collèges. Une telle union n'avait jamais été vue.

Le second aspect est davantage et durablement porteur de tensions. Comme le traitement du premier point reste ambigu, subsiste une impression diffuse et tenace d'une volonté ministérielle de passer systématiquement outre les avis de la communauté universitaire. Pour parler clair, beaucoup n'ont plus confiance.

Pourtant, toutes les raisons ont été largement, clairement et publiquement expliquées qui entraînent à voir dans les mesures prises un ensemble de réformes sans grand impact positif, voire aggravantes, menées dans la précipitation et sans réelle consultation d'une communauté universitaire habituée à la collégialité dans la prise de décisions et encouragée depuis des années dans l'idée et la pratique qu'elle doit s'investir dans le gouvernement de l'enseignement supérieur et de la recherche.

La sagesse consiste évidemment à décider un moratoire, de manière à favoriser une réflexion réelle, et collective, sur cette question qui déborde amplement le milieu universitaire, et qui touche, justement parce que nous sommes une démocratie, tous les enfants de toutes les familles du pays.

Or que constatons-nous ? Il n'y a ni suspension ni moratoire - mais une série de mesures, d'indications, de commissions, de projets, d'annonces, qui conduisent à faire entériner des dispositifs confus, peu lisibles et globalement nocifs. D'où un sentiment général d'amertume, de colère, de rancoeur, voire de désespoir, qui aboutit à un mélange de consternation et de radicalisation avec le risque de comportements de plus en plus incontrôlables. C'est miracle que l'on en ait jusqu'à maintenant limité la propagation.

Qu'en sera-t-il quand on sera conduit à envisager que, par suite de l'obstination ministérielle ou d'une démarche excessivement tatillonne de l'administration des tutelles, des milliers d'étudiants puissent perdre leur année ? La démarche actuelle génère, dans le milieu de la culture, de la recherche et de l'enseignement, très attaqué et moqué ces temps-ci, un malaise profond, durable, et aux effets lointains, très peu susceptible de donner de l'attractivité à notre enseignement supérieur et à notre recherche.

Il faut donc, vite, des gestes d'apaisement vigoureux, radicaux et clairs, que vous seul, Monsieur le président de la République, pouvez accomplir avec éclat et avec sagesse. C'est la confiance qu'exprime de la sorte notre profond respect.

Par Pascal Binczak, président de l'université Vincennes-Saint-Denis (Paris-VIII),
Lise Dumasy, présidente de l'université Stendhal (Grenoble-III),
Anne Fraïsse, présidente de l'université Paul-Valéry (Montpellier-III),
Bernadette Madeuf, présidente de l'université Paris-Ouest (Paris-X),
Georges Molinié, président de l'université Paris-Sorbonne (Paris-IV),
et Philippe Rollet, président de l'université Lille-I, sciences et technologies.

mardi 12 mai 2009

communiqué de la CNU

Pourquoi un tel déferlement de hargne pour un mouvement qu’ils jugeaient marginal et finissant?

La 10ème Coordination nationale des universités se réunira demain mercredi 13 mai à l’université de Marne la Vallée à partir de 10 heures. Malgré une campagne de dénigrement et de diffamation d’une violence inouïe orchestrée par l’UMP, l’UNI et complaisamment relayée par une grande partie des principaux médias, le mouvement des universités ne faiblit pas et n’entend pas céder aux chantages multiples qui sont, comme depuis plus de trois mois, la seule réponse du gouvernement.
La ministre sort les grands moyens en menaçant de prélèvements sur salaires le très grand nombre de collègues investis dans le mouvement universitaire contre ses réformes désastreuses. Xavier Darcos, dont on se demande bien à quel titre il intervient sur la question des diplômes universitaires, menace directement les étudiants de les priver de diplôme et d’année tout cours, alors que l’obstination de son propre gouvernement a déjà privés de cours pendant un semestre.
Pourquoi tant de peine, un tel déferlement de hargne et de mépris pour un mouvement qu’ils prétendaient marginal et finissant il y a quelques jours encore ?

La réunion de la 10ème Coordination Nationale des Universités montrera une fois de plus au gouvernement qu’il est devant un mouvement profond qui ne craint ni ses coups de force, ni ses chantages à la mauvaise conscience et qui ne croit rien de ses postures de compassion à l’égard des étudiants dont il s’acharne à précariser et détruire les emplois futurs.
Elle marquera la vigueur et la détermination de ce puissant mouvement universitaire divers, pacifique et décidé à défendre le service public d’enseignement supérieur et de la recherche, à préserver le cadre national et la qualité des diplômes et maintenir l’emploi public contre une ministre qui, en pleine période d’accroissement dramatique du chômage, contribue directement à ladestruction des milliers de débouchés professionnels pour la jeunesse.
La lutte que nous menons contre la casse du service public de l’enseignement supérieur s’inscrit dans une lutte globale contre la casse des services publics et de l’emploi. Nous appelons de ce fait à construire des convergences pour le 14 et le 26 mai, date de mobilisation nationale.
D’ores et déjà, la Coordination Nationale des Universités appelle à se joindre à toutes les initiatives prises dans le cadre de la journée de manifestation du 14 mai, notamment à Paris :
- à l’appel de la coordination nationale des BIATOSS et ITA, journée bureaux vides, rassemblement à partir de 12 heures sur l’esplanade de la BNF,
- à l’appel de l’intersyndicale de l’enseignement supérieur, manifestation enseignement supérieur – recherche à 14 heures devant Jussieu,
- à converger à partir de ces rendez-vous avec la manifestation de la santé qui part à 11h30 de Montparnasse.

Les porte-parole de la CNU
porte-parole@cnu.lautre.net

La mobilisation doit se poursuivre

INTERSYNDICALE ENSEIGNEMENT SUPERIEUR – RECHERCHE

“La mobilisation doit se poursuivre. Ses formes doivent permettre à tous les étudiants de valider leur semestre et/ou leur diplôme dans les meilleures conditions.”

Examens universitaires : le gouvernement doit répondre aux revendications pour permettre à tous les étudiants de valider leur semestre

Par ses tergiversations et son refus de répondre clairement aux revendications portées par les personnels et les étudiants depuis 14 semaines, le gouvernement porte aujourd’hui l’entière responsabilité des conséquences de la poursuite du conflit au sein des universités. Il est comptable de la situation et de l’avenir des étudiants.

Les organisations soussignées condamnent l’attitude fermée et agressive du gouvernement. Elles refusent la dramatisation à laquelle se livre de manière irresponsable et dangereuse le gouvernement, au travers des déclarations de V. Pécresse, X. Darcos et F. Fillon. Elles dénoncent la volonté de la Ministre d’enfermer la mobilisation actuelle dans le débat sur les examens universitaires pour mieux se défausser de ses propres responsabilités.

Dans de nombreuses universités, les communautés universitaires, dans le respect des prérogatives des CEVU et CA, ont trouvé des modalités d’examens, aménagés ou non, qui se mettent déjà en oeuvre, ce que le gouvernement feint d’ignorer. Les discussions se poursuivent ailleurs. La force de cette exceptionnelle mobilisation réside dans son unité. En l’absence de réponses du gouvernement, les organisations soussignées estiment que la mobilisation doit se poursuivre. Ses formes doivent permettre à tous les étudiants de valider leur semestre et/ou leur diplôme dans les meilleures conditions.

La validation du semestre et l’obtention des diplômes doivent reposer sur une juste évaluation des étudiants. Celle-ci suppose la mise en oeuvre d’aménagements de la fin de l’année universitaire (report du calendrier de sessions d’examens, compléments de formations, cours de rattrapages, meilleure prise en compte du contrôle continu, modifications du contenu des épreuves ou de leur forme, etc.). Ces aménagements ne sauraient être un effacement du mouvement, comme le sous-entend la Ministre. Il appartient aux étudiants et aux personnels de décider des modalités les plus adaptées au sein de chaque université, en fonction de la situation locale afin qu’aucun étudiant ne soit pénalisé.

Nous exigeons que la Ministre et les présidents d’universités apportent les garanties suivantes, préalables à une organisation de la fin du semestre qui ne pénalise aucun étudiant :
- les examens ne doivent porter que sur les enseignements effectivement réalisés pour tous;
- les modalités de rattrapages ne doivent en aucun cas priver les étudiants de leurs droits (suppression des sessions de rattrapage par exemple);
- le versement des bourses ne saurait être interrompu au motif d’un manque d’assiduité.

La mobilisation particulièrement forte et unitaire dans les universités exige des réponses. La stigmatisation, la dramatisation et les provocations verbales sont de nature à renforcer l’incompréhension et l’exaspération au sein des universités. Le gouvernement doit trouver le chemin du dialogue au lieu de jeter de l’huile sur le feu. C’est à lui, en satisfaisant les revendications, de créer les conditions qui permettent aux étudiants de valider leur année.

Paris, le 12 mai 2009

SNESUP-FSU – SNCS-FSU – SNEP-FSU – SNTRS-CGT – UNEF – SLU – SLR

Communiqué du Snesup du 11 mai 2009

Alors que les étudiants, BIATOSS, enseignants-chercheurs, enseignants et chercheurs, sont en grève depuis 3 mois, le gouvernement continue de faire la sourde oreille, comptant sur un pourrissement du mouvement. Or les dernières AG d’étudiants et des personnels ont largement confirmé la volonté de poursuite du mouvement.
Le SNESUP constate donc que les conditions politiques ne sont pas réunies pour organiser des évaluations.
Pour préserver les intérêts des étudiants, une validation du semestre avant juillet 2009 pourrait être envisagée, en concertation avec les étudiants et personnels en lutte. Elle devra être comprise comme une forme de lutte adaptée à la situation.

jeudi 7 mai 2009

Francia, atenei in rivolta

Segnaliamo l'articolo "Francia, atenei in rivolta. Studenti e prof contro Sarko" sul Corriere della Sera 6 maggio 2009.
Con qualche difficolta' l'articolista informa sul movimento universitario francese che da mesi si batte contro il progetto governativo di 'aziendalizzare' l'università e la ricerca pubbliche; progetto che è della stessa natura di quello del governo italiano, dettato dalle oligarchie accademico-confindustriali.
Solo alla fine dell'articolo sono riportate le ragioni della protesta: "E' il ministro che deve accettare di ridiscutere una riforma che minaccia posti di lavoro, autonomia e qualità della ricerca pubblica. E' tutto il mondo accademico che si sente colpito."
Il Corriere della Sera ha comunque, in qualche modo, informato sulla protesta dell'Università francese, mentre il resto della 'grande' stampa italiana tace.


Notizia riportata dall'ANDU (anduesec@tin.it)

mardi 5 mai 2009

Facs bloquées : l’UMP tonne - Libération

Haro sur les bloqueurs ! Le porte-parole de l’UMP Frédéric Lefebvre exige des « poursuites judiciaires » contre les personnes qui empêcheraient les étudiants de passer leurs examens. Il a vivement condamné hier la « ronde des jusqu’au-boutistes », accusée de « prendre en otages » les étudiants « pour défendre des positions idéologiques ».

« C’est scandaleux, ça suffit », a tempêté le porte-parole. Téléguidés, selon lui, par l’extrême gauche, « les irresponsables qui jouent avec l’avenir de la jeunesse » doivent « rendre des comptes ». Frédéric Lefebvre a appelé les enseignants-chercheurs en lutte « à se comporter comme les internes des hôpitaux qui, eux, ne prennent pas leurs patients en otages ». L’offensive de l’UMP a été précédée de plusieurs déclarations qui traduisent un net durcissement de la position du gouvernement.

Au Grand Jury RTL-le Figaro-LCI, Valérie Pécresse avait dénoncé le 26 avril l’attitude du PS, « qui ne condamne pas les violences, qui ne condamne pas les blocages universitaires, qui n’appelle pas à la reprise des cours et à la tenue des examens ». Une attitude qu’elle mettait au compte de la crainte du PS d’être « débordé par le parti de Besancenot, très présent dans les universités ». Dimanche, dans la même émission, Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée, a parlé d’un « formidable gâchis » dans les universités bloquées où s’impose « la loi de la minorité ».

L’exécutif croit pouvoir compter sur la compréhension d’universitaires et de responsables syndicaux, y compris ceux qui ont critiqué les réformes portées par Pécresse. Après François Chérèque (CFDT), Jean-Claude Mailly (FO) a condamné le 30 avril les intrusions de l’extrême gauche dans le champ syndical. Et le président de l’université Paris-V, Axel Kahn, a qualifié hier d’« irresponsable » et « choquant » l’appel de la Coordination des universités à ne pas organiser les examens de fin d’année.

Point de la situation: motions de la 9ème CNU

L’université et la recherche sont en lutte depuis trois mois ; aujourd’hui elles sont plus que jamais en résistance.

Motion : « Nous ne tiendrons pas les examens ! »
Face à la situation de blocage actuelle dont le gouvernement porte l’entière responsabilité, et qui a entraîné une suspension des cours depuis trois mois dans la plupart des universités :

1. Nous refusons d’évaluer les enseignements qui soit n’ont pas été dispensés (dans 30 universités en piquet de grève aucun cours ne s’est tenu au second semestre), ou bien qui ont été dispensés dans des conditions de grève ne permettant pas un accès équitable des étudiants à ces contenus.
2. Nous appelons les enseignants-chercheurs et le personnel BIATOSS à ne pas organiser les examens et ce jusqu’à satisfaction de nos revendications.

Motion contre les répressions
La Coordination Nationale des Universités condamne toute répression à l’encontre de la communauté universitaire et scientifique dans son ensemble. Elle appelle à soutenir tous les membres de la communauté universitaire et scientifique qui
sont poursuivis dans le cadre du mouvement. Elle rappelle que la grève est un droit constitutionnel et que les intimidations, les menaces, les insultes et les provocations sont une atteinte grave à ce droit et à la liberté individuelle.
Elle condamne par ailleurs les initiatives des administrations universitaires visant à mettre fin au mouvement : consultation électronique, référendum et vote sans débat.

Motion : « Il n’y a qu’une Université, c’est l’Université Publique »
La Coordination Nationale des Universités réunie le 29 avril 2009 en Sorbonne s’insurge de la publication au Journal officiel du 19 avril du décret n°2009-427 du 16 avril 2009 « portant publication de l’accord entre la République française et le Saint-Siège sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l’enseignement supérieur »
Ce décret est une nouvelle attaque contre le principe de laïcité.
Il est écrit dans ce décret : « Pour les Universités catholiques, les Facultés ecclésiastiques et les établissements d’enseignement supérieur dûment habilités par le Saint-Siège : aux grades et diplômes qu’ils délivrent dans les disciplines énumérées dans le protocole additionnel. Une liste des institutions ainsi que des grades et diplômes concernés sera élaborée par la Congrégation pour l’Education catholique, régulièrement tenue à jour et communiquée aux Autorités françaises ».
Cette phrase est purement scandaleuse pour deux raisons de fond :

* Alors que la DGES, dans une note « informative » impose les noms de domaines et de diplômes aux universités publiques, ce décret laisse les instituts catholiques dicter leur loi au Ministère. Alors que le pilotage bureaucratique n’a jamais été aussi explicite pour le service public, on laisse les mains totalement libres au secteur privé.
* Depuis 1885, les instituts catholiques ne sont plus des universités. Il n’y a qu’une Université en France et c’est l’Université publique.

CALENDRIER

* Vendredi 1er mai: participation à la manifestation interprofessionnelle avec point de rendez-vous pour le cortège unitaire « enseignement supérieur et recherche ».
* Dimanche 3 midi – lundi 4 midi mai : 1001e heure de la ronde des obstinés, Paris, Parvis
* de l’Hôtel de Ville
* Semaine du 4 mai: meeting unitaire des 8 confédérations syndicales pour qu’elles prennent une position ferme sur la question de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, et plus généralement sur le service public et la loi « mobilité des fonctionnaires ».
* Jeudi 7 mai: manifestations locales
* Mercredi 13 mai: 10ème Coordination Nationale des Universités à l’université de Marne la Vallée (co-organisée avec l’université de Paris 12)
* Mardi 12 mai ou vendredi 15 mai (mandat donné aux porte-parole pour déterminer une date, avec une préférence pour le 12 mai): journée nationale de manifestation à Paris et dans 5/6 grandes villes en convergence avec les autres secteurs
* Jeudi 14 mai - vendredi 15 mai: journées d’action: lutter contre la précarité ; aller à la rencontre des écoles, des collèges et des actions ; soutenir les « laboratoires morts »
* Jeudi 21- dimanche 24 mai : Marche obstinée de Chartres à Paris. Commission d’organisation: Delphine Helle (helle_delphine@gmail.com), Jérôme Chandesris (jerome.chandesris@etu.univ-rouen.fr), Théophile Gaudin (theopile_gaudin@live.fr), Wahby Mtir (06 59 02 87 58)
* Jeudi 4 juin: The Academic Pride