Présentation

Les informations concernant le Département d'italien sont à présent consultables sur le site:

http://www.univ-paris8.fr/italien


L. Fournier-Finocchiaro

samedi 28 février 2009

Pécresse signe avec les syndicats (sauf le Snesup) sur le statut des universitaires

Valérie Pécresse a rencontré trois organisations syndicales (Sgen-CFDT, Sup’Recherche-Unsa et les AutonomeSup) vendredi 27 février 2009 avec l’objectif de se “mettre d’accord sur les principes fondamentaux qui vont présider à la réécriture du décret de 1984″, sur la base des propositions de la médiatrice Claire Bazy-Malaurie. Le Snesup-FSU, la Ferc’Sup-CGT et le SNPREES-FO ont décliné l’invitation.
La ministre devrait revoir ces organisations syndicales mardi 3 mars “pour travailler sur les dispositions précises de ce nouveau décret”.
Voici les réactions des organisations syndicales à l’issue de cette rencontre.

SGEN-CFDT. “C’était une réunion importante car la ministre a souhaité ouvrir le dialogue pour mettre sur pied les conditions des discussions qui s’ouvriront mardi prochain”, déclare Thierry Cadart secrétaire général du Sgen-CFDT. “Nous souhaitons maintenant que toutes les organisations soient associées aux discussions”, ajoute-t-il, estimant que “toutes les conditions sont réunies pour que la négociation s’ouvre enfin”. Il indique en outre que les syndicats ont “demandé au ministère de prévoir dès la semaine prochaine des études qualitatives et quantitatives sur les effets de tels ou tels mesures”. “Il faut désormais que dans la rédaction de ce nouveau décret, l’enseignement n’apparaisse plus comme une punition, et qu’on ne puisse pas imposer aux enseignants-chercheurs plus d’heures d’enseignement”, poursuit Thierry Cadart. “Nous considérons que nous avons réussi à donner un cadre qui permet une entrée en négociation” mais” il faut désormais passer d’une logique de pur conflit à celle d’une sortie de crise”, insiste-t-il. Enfin, sur la gouvernance des universités, “il nous a été dit que que l’on prendrait en compte les conclusions du comité de suivi de la loi LRU”, affirme-t-il.

SUP’RECHERCHE. Yves Markowicz, co-secrétaire général de Sup’Recherche-Unsa se félicite de cette réunion de travail et insiste sur l’aspect “consensuel” des positions. “Tout ce que l’on demande en terme de cadrage a été accepté”. “Sur les promotions, la ministre n’est pas contre maintenir à un 50% local et 50 % national”, indique-t-il. Il ajoute que “le contrat doctoral et le principe des chaires d’excellence pourrait être rediscuté”. Il précise par ailleurs que la ministre souhaite rediscuter également “sur les questions de gouvernance des universités”.

AUTONOMESUP. “Nous suspendons notre jugement à la fin des négociations”, indique Jean-Louis Charlet, président d’AutonomeSup. “Une méthode travail a été arrêtée, mais sur certains points importants la discussion n’est pas encore satisfaisante”. Le président, qui reconnaît que “sur le décret de 1984 les choses ont bougé”, estime n’avoir eu “aucune réponse précise sur la masterisation de la formation enseignante”. “Nous voulons un cadre contraignant pour les équivalences entre les différentes fonctions et plus de précisions sur la répartition des promotions”, ajoute Michel Gay, secrétaire général de l’organisation.

SNESUP. “Nous appelons à poursuivre les grèves administratives les 5 et 11 mars prochains. Il reste des zones d’ombres. En particulier, les arbitrages n’ont pas été rendus sur la formation des enseignants. Même si les résultats des discussions d’aujourd’hui vont dans le sens d’une préservation de la capacité d’exercer pleinement les fonctions d’enseignement et de recherche, le texte conserve une gestion très locale de l’évaluation des enseignants chercheurs”, déclare Jean Fabbri. Le secrétaire général du Snesup qui n’était pas présent à la réunion entre la ministre et les syndicats ajoute qu’il est “par ailleurs acquis qu’il s’agira d’un nouveau texte qui repassera par toutes les instances de consultation” et que “le Snesup ne manquera pas de faire en sorte que ses demandes soient entendues”. Il insiste tout particulièrement sur “la question des congés scientifiques” qui “reste en suspens”.

(Source : http://www.ubpmobilisation.com/article-28445357.html)

vendredi 27 février 2009

Trois pétitions à signer pour défendre la liberté de la pensée et, par suite, la liberté de penser !

Trois pétitions que tout citoyen peut signer pour défendre la liberté de la pensée... et la liberté de penser :
- La défense du service public d'Education Nationale
- La défense de l'Agence France Presse (AFP)
- La défense des revues de sciences humaines et sociales

Merci de diffuser ce message à vos carnets d'adresses, listes de diffusion et discussion... de l'insérer sur les blogs, sites web... de le publier dans les Newsletters électroniques, bulletins périodiques, etc...
Liberté de la pensée
La défense du service public d'Education Nationale
Pour signer

mercredi 25 février 2009

Informations sur la mobilisation

Bonjour,

Une nouvelle rubrique a été créée dans l'espace "Actualités" du site www.univ-paris8.fr que vous pouvez découvrir en cliquant ici : Mobilisation à Paris 8.

Elle présente en deux chapitres l'évolution de la situation :
- "motions" où sont publiées les motions votées par les conseils de l’université et en assemblée(s) générale(s)
- "activités de mobilisation", annonçant notamment les programme des cours "alternatifs" et/ou "délocalisés"

Pour toutes remarques, questions, ou demandes d'ajout, merci d'écrire à service.communication@univ-paris8.fr

--
Service communication
Université Paris 8 Vincennes - Saint Denis
2 rue de la Liberté - 93526 Saint Denis Cedex
www.univ-paris8.fr

samedi 21 février 2009

RÉSULTATS DE LA COORDINATION DU 20 FÉVRIER / NANTERRE

NANTERRE (AFP) — La coordination nationale des universités, réunie vendredi à l’université Paris-X à Nanterre, a appelé à trois nouvelles journées de manifestations, les 26 février, 5 mars et 10 mars, et demandé pour la première fois “l’abrogation de la loi LRU” de 2007 sur l’autonomie.

Les 26 février et 5 mars, la coordination appelle le monde universitaire et de la recherche à des manifestations partout en France, a constaté une journaliste de l’AFP. Le 10 mars, elle appelle à une manifestation nationale à Paris, à laquelle sont conviés les enseignants du primaire et du secondaire.

La coordination a aussi appelé à reconduire la grève “illimitée” en cours dans les universités et au “retrait” de trois réformes : celle sur le statut des enseignants-chercheurs, celle de la formation des enseignants des écoles aux lycées, et “le contrat doctoral unique”.

Le 5 mars, si cette triple demande de retrait n’a pas été entendue, la coordination appellera les universitaires à “la démission de l’ensemble des charges administratives non électives, à l’obstruction dans le cadre des mandats électifs et au refus de participer aux jurys (bac, BTS, Capes, agrégation, session de printemps…)”, selon le texte d’une motion.

Enfin, la coordination a voté pour la première fois la demande d’abroger la loi LRU sur l’autonomie des universités d’août 2007.

Plusieurs aspects de cette loi sont d’ores et déjà entrés en vigueur et 20 des 83 universités françaises sont passées à l’autonomie au 1er janvier 2009.

La coordination, qui se réunissait pour la quatrième fois, a dit représenter 65 universités, 15 autres établissements et 18 associations et syndicats.

En appelant le 2 février à la “grève illimitée” dans les universités, cette coordination a lancé une mobilisation contre les réformes du gouvernement dans l’enseignement supérieur et la recherche qui dure depuis trois semaines.

vendredi 20 février 2009

Menace de blocage

A l’attention de la communauté universitaire,

Ce vendredi 20 février, un certain nombre de personnes ont entrepris de vider les salles de cours et d’entasser tables et chaises dans les couloirs et montées d’escaliers.

Outre les problèmes de sécurité évidents que cela pose, la situation ainsi créée risquait manifestement de rendre difficile l’accueil des étudiants, alors même que nombre d’UFR souhaitent pouvoir assurer cet accueil et éviter que l’université soit désertée.

Afin de préserver l’ouverture de l’université à tous, à un moment où réflexion et débat sur l’avenir de l’Université demeurent particulièrement d’actualité, et dans le cadre des responsabilités qui relèvent de la direction de l’établissement, les tables et les chaises ont été remises dans les salles et ces dernières ont été fermées.

Il va de soi que chacun d’entre vous pourra s’adresser à la coordination de son UFR dès lundi matin pour que les salles soient ouvertes, afin que vous puissiez accueillir vos étudiants comme vous en êtes convenus avec eux.

Bien cordialement,

Le Président

jeudi 19 février 2009

Actualité à suivre

Propositions de la Mission sur les enseignants chercheurs de Daniel Fasquelle

Propositions de la Mission pour réécrire le décret sur le statut des enseignants-chercheurs, conduite par Daniel FASQUELLE, Benoist APPARU et Claude GOASGUEN remises à Claire BAZY-MALAURIE, Médiatrice, le 18 février 2009

Les propositions sont en ligne sur le site mis en place par le groupe parlementaire UMP :

Propositions de la mission animée par Daniel FASQUELLE, Benoist APPARU et Claude GOASGUEN
1. Principes généraux qui doivent conduire à la réécriture du décret :
1/ Comme la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie PÉCRESSE, le Groupe UMP de l’Assemblée nationale souhaite que le statut des enseignants-chercheurs soit actualisé et modernisé.
2/ Cette modernisation du statut des enseignants-chercheurs doit s’inscrire dans le cadre de l’autonomie des universités voulue par le législateur. Elle doit :
- tenir compte des principes de liberté et d’indépendance des universitaires et d’organisation par discipline ;
- combiner au mieux gestion nationale et gestion locale des carrières.
3/ Conformément à ce qu’ont exprimé le Président de la République et la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Groupe UMP demande à ce que de nouvelles pistes soient explorées au plus vite.
4/ Le Groupe UMP souhaite que la Médiatrice tienne le plus grand compte des propositions qu’il lui adresse et demande qu’elles inspirent la réécriture du décret.

2. Propositions du Groupe UMP pour la réécriture du décret :
1/ Evaluation
Comme le souhaite la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, il faut, à l’avenir, organiser l’évaluation pour chaque enseignant-chercheur, à intervalles réguliers, sur une durée significative de 4 ans. Cette évaluation ne pourra se faire qu’au plan national et dans le cadre de chaque discipline. Le groupe UMP souhaite que plusieurs précisions soient apportées à ce sujet :
- il est indispensable de lier la mise en œuvre du décret en ce qui concerne l’évaluation des enseignants-chercheurs à l’entrée en vigueur du décret sur le nouveau CNU (Conseil national des universités) ; ce faisant, l’article 41 du décret qui prévoyait un régime transitoire, source de confusions, devrait être abandonné ;
- l’évaluation des enseignants-chercheurs est le fait du CNU et non de l’AERES (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur). Elle se fait dans le cadre des sections compétentes et selon des critères définis à l’avance par chaque section en prenant en compte l’ensemble des activités de l’enseignant-chercheur ;
- l’évaluation de la recherche des universitaires ne peut se faire de manière quantitative, seule une évaluation qualitative est acceptable ;
- il sera tenu compte de l’évaluation individuelle pour l’attribution des primes de recherche ainsi que dans le cadre de l’élaboration des contrats d’établissement.

2/ Promotions
A côté des promotions locales, il est proposé de conserver une partie au moins des promotions au plan national selon un pourcentage à définir.
- les promotions au plan local et au plan national devront être encadrées pour éviter les abus (règles à définir dans le projet de décret, par exemple, il sera utile de préciser l’intervention du conseil scientifique au plan local ainsi que l’intervention d’un rapporteur membre de la même discipline) ;
- au plan national, les promotions seront ventilées équitablement entre les différentes disciplines. Ce même objectif devra être poursuivi au plan local.

3/ Modulation et organisation des services
Le décret définira un service national de référence afin d’assurer une cohérence indispensable au sein de l’université française et de garantir les droits des enseignants-chercheurs.
- le service national de référence précise les heures d’enseignement (128h de cours magistraux soit 192h équivalent TD). Il sert de base au paiement des heures complémentaires. Il comprend également, pour chaque enseignant-chercheur, un temps significatif réservé aux activités de recherche.
- chaque enseignant ne peut se voir imposer plus que ce service de base :
o s’il accepte des cours en plus, il doit être rémunéré pour ces cours ;
o s’il mène des activités de recherche particulièrement soutenues, elles doivent être reconnues notamment par l’attribution d’une prime ;
o s’il assure des responsabilités administratives particulières, elles doivent être rémunérées ou il faut en tenir compte dans le cadre des décharges de service. Afin d’éviter les abus, des règles nationales pourront préciser les charges administratives donnant lieu à des décharges.
- ce faisant, la modulation entre les différentes activités de l’enseignant chercheur est conçue pour valoriser et organiser son travail et ses activités au sein de l’université. Elle doit permettre de prendre en compte l’ensemble des tâches qui lui sont confiées. Elle ne doit en aucun cas être considérée comme une sanction.
- chaque enseignant-chercheur doit assurer en tout état de cause un minimum de cours (68h de cours magistraux soit 96h équivalent TD).
- le service est élaboré à partir des voeux de l’enseignant-chercheur tout en tenant compte des besoins de l’université. Il est arrêté par le président de l’université après avis du conseil d’UFR ou du laboratoire dont l’enseignant-chercheur dépend.

Telle est la contribution que nous remettons à la Médiatrice, Claire BAZY-MALAURIE, avec le souci de réaffirmer à la fois les principes d’autonomie des universités et d’indépendance des enseignants chercheurs.

* Daniel FASQUELLE, Député du Pas de Calais
* Benoist APPARU, Député de la Marne
* Claude GOASGUEN, Député de Paris

François Fillon à propos des universités

Université et recherche : notre défi républicain” Tribune du Premier Ministre à lire dans Libération (18 Février).

Le téléphone sonnera Jeudi 19 Février à 19h10

Jeudi 19 Février, l’émission de France Inter “Le téléphone sonne” (19h10-19h50) sera consacrée à la crise de l’enseignement supérieur et de la recherche. Parmi les invités, Isabelle This St Jean (SLR) et Annliese Nef (SLU). Egalement présents un journaliste du Nouvel Obs (magazine qui prépare un n° spécial sur le sujet) et un défenseur/représentant du Ministère.
Selon le principe de cette émission, les auditeurs posent des questions aux invités, soit par téléphone à partir de 17h (01 45 24 7000), soit par internet :
Le site de l’émission.
Le formulaire pour poser une question.

mardi 17 février 2009

Le point à Paris 8

Prochaine AG centrale le 23 février "Paris 8 s'arrête", 12 heures trente Bt D

Manifestation ce 19 février 15 heures Place d'Italie (départ de l'université13 h.30)

AG Enseignante ce mardi 17 février D 003 11 heures

AG étudiante amphi D - 17 février 11 heures

Distribution de tracts gare du Nord 15 heures

Communiqué du président sur la situation de l'université

A l’attention des personnels administratifs, techniques et de services,

A l’attention des enseignants-chercheurs,

L’appel de la Sorbonne du 9 février dernier (dont vous trouverez le texte ci-dessous), lancé à l’initiative des Présidents des universités Paris IV, Paris 8 et Paris X, ainsi que la mobilisation sans précédent de toute la communauté universitaire française, qui s’est exprimée notamment lors de l’importante manifestation du mardi 10 février, a eu pour effet d’infléchir sensiblement les positions de la Conférence des Présidents d’Université (CPU), jusqu’alors unique institution universitaire soutenant la politique menée par le ministère.

Dans ce nouveau contexte, je suis heureux de vous informer que la CPU s’est ralliée aux importantes revendications que nous avons formulées lors de l’appel de la Sorbonne.

Désormais, la CPU demande le rétablissement « des postes supprimés, une augmentation pluriannuelle du nombre des emplois et la refonte du modèle d’allocation des moyens ».

La CPU demande également « de repousser à 2011, la mise en place des nouveaux concours de recrutement » concernant le projet de réforme de la formation des maîtres.

Enfin, la CPU ne se satisfait pas de la proposition du ministère relative à la nécessaire « remise sur le chantier du décret de 1984 ».

Par ailleurs, nos exigences concernant la situation des personnels administratifs, techniques et de service ont été entendues et suivies d’effet : les prestations d’action sociale, y compris les prestations gérées par le recteur d’académie, continueront à bénéficier à tous les personnels relevant des universités.

Par conséquent, nous devons, tous ensemble, rester vigilants pour que *la totalité* de nos demandes soient satisfaites.

Plus que jamais, nous devons rester* unis et solidaires *pour défendre le service public de l’Enseignement supérieur et de la Recherche*.** *

**Aussi, afin de couper court à tous malentendus et à toutes rumeurs, véhiculés parfois par certains à des fins partisanes ou de récupération d’un mouvement social, je tiens à préciser qu’une chose était de mener à son terme et au mieux la campagne d’emplois 2009 (ne serait-ce que pour éviter que le ministère prenne les décisions à notre place), une autre était de peser de tout mon poids, de tout notre poids, pour obtenir la restitution des postes supprimés.

En ce sens, je continuerai à mettre toute mon énergie et à mobiliser toutes mes forces pour que nous atteignions ensemble les objectifs fixés.

Assumant toute mes responsabilités, particulièrement dans le contexte actuel, je ne manquerai pas de vous tenir informés de l’évolution de la situation et vous exprime toute ma reconnaissance pour votre forte mobilisation et la confiance que vous avez si souvent su témoigner dans les périodes difficiles qu’a traversées notre université.


Le Président

Pascal BINCZAK


*APPEL DE LA SORBONNE*

* du 9 février 2009*

Les présidents d’université et les représentants des présidents d’université présents en Sorbonne le 9 février 2009 appellent les deux ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à retirer tous les projets de réforme controversés, condition indispensable à l’ouverture de véritables négociations et à la relance du nécessaire processus de réforme auquel doivent être associés toute la communauté universitaire – enseignants-chercheurs, BIATOSS et étudiants –, ainsi que l’ensemble des acteurs de la Recherche.

*Premiers signataires :*

* *Pascal Binczak*, Président de l’Université Paris 8 Vincennes –
Saint-Denis
* *Claude Condé*, Président de l’Université Besançon – Franche-Comté
* *Lise Dumasy* Présidente de l’Université Stendhal - Grenoble 3
* *Emmanuel Ethis*, Président de l’Université d’Avignon
* *Anne Fraïsse*, Présidente de Montpellier 3 – Paul Valéry
* *Marie-Christine Lemardeley*, Présidente de l’Université Sorbonne
Nouvelle - Paris 3
* *Bernadette Madeuf*, Présidente de l’Université Paris 10
* *Georges Molinié*, Président de l’Université de Paris Sorbonne
(Paris IV)
* *Cafer Özkul*, Président de l’Université de Rouen
* *Philippe Rollet*, Président de l’Université de Lille 1
* *Jean-Loup Salzmann*, Président de l’Université Paris 13
* *Josette Travert*, Présidente de l’Université de Caen Basse Normandie

*Cet appel a reçu le soutien de :*

* *Isabelle This Saint-Jean*, Président de Sauvons la Recherche (SLR)
* *Jean-Louis Fournel*, Président de Sauvons l’Université (SLU)
* *Jean Fabbri*, Secrétaire général du SNESUP
* *Marc Lipinski*, Vice-président du conseil régional
d’Ile-de-France en charge de l’enseignement supérieur et de la
recherche
* *Francine Bavay*, Vice-présidente du conseil régional
d’Ile-de-France en charge du développement social, de l’économie
sociale et solidaire

lundi 16 février 2009

AG du 17/02/09

L'AG d'UFR du mardi 17 février a été avancée à 10h afin de permettre aux étudiants et enseignants de se rendre aux AG générales qui ont été programmées à 11heures.

Pour la démission de X. Darcos

Parmi les nombreuses réactions au discours de Xavier Darcos sur RMC (Lien: Émission des "Grandes gueules" de RMC du 12/02/09), la démission du Ministre est réclamée, une pétition publiée :

LE TEXTE DE LA PETITION

APPEL DE LA COORDINATION NATIONALE ETUDIANTE (15 février)

APPEL DE LA COORDINATION NATIONALE ETUDIANTE
REUNIE A RENNES II LES 14 ET 15 FEVRIER

NON A LA CASSE DE L’UNIVERSITE PUBLIQUE ET DE NOS DIPLOMES !

Nous, étudiants de 63 universités réunis en coordination nationale à Rennes les 14 et 15 février, appelons à amplifier la mobilisation sur les universités par la grève réelle et reconductible des étudiants.

Les enseignants chercheurs exigent le retrait du projet de décret qui vise à transformer profondément leur statut. Cette réforme fait de l’enseignement une sanction. Cela va réduire considérablement la qualité des enseignements, donc celle de nos diplômes et donc celle de nos conditions de travail. L’enseignement supérieur est frappé par une série d’attaques majeures. Depuis plusieurs années et en particulier depuis l’adoption en catimini de la Loi LRU en 2007, contre laquelle s’était mis en place une forte mobilisation étudiante, une série de mesures visent à transformer profondément l’enseignement supérieur. Les objectifs de la classe dirigeante sont simples : soumettre les universités à des logiques de compétitivité, de rentabilité, les mettant en concurrence les unes avec les autres, les obligeant à recourir aux financements privés.

Nous, étudiants mobilisés, refusons la privatisation des universités et la soumission aux intérêts privés, nous refusons le développement d’un enseignement supérieur à deux vitesses. Nous refusons de nous voir délivrer des diplômes qui ne protègent pas dans le monde du travail et qui conduisent à la précarité. Nous ne serons pas de la chair à patrons.

La LRU est le cheval de bataille commun aux étudiants enseignants et personnels. C’est derrière le mot d’ordre de l’abrogation de la LRU que le mouvement pourra s’unifier. Face aux attaques actuelles contre l’enseignement supérieur, nous devons bloquer les suppressions de postes et exiger le retrait des réformes suivantes :

* la LRU
* celle dite du recrutement et de la formation des enseignants
* celle dite de l’allocation des moyens
* celle du statut des enseignants chercheurs
* celle du contrat doctoral unique

Le mouvement contre le CPE et la Loi sur l’égalité des Chances a démontré que seule la lutte paie. La mobilisation en cours démontre la volonté de ne pas laisser passer la casse du service public d’enseignement supérieur. Les étudiants doivent s’engager dans la lutte pour défendre les facs, les diplômes et les conditions d’études. Pour gagner sur l’ensemble des revendications, nous avons besoin de généraliser la mobilisation étudiante, de la doter de revendications propres sur lesquelles il est possible de gagner. La semaine qui vient doit permettre de faire passer la mobilisation étudiante d’une mobilisation de solidarité passive à une grève majoritaire, réelle et active des étudiants, seule à même de stopper la logique de libéralisation et de casse du service public d’enseignement supérieur. Aujourd’hui, nous devons amplifier la mobilisation étudiante par la grève, les manifestations, la convergence des luttes.

La mobilisation étudiante doit se poursuivre dans la perspective de généraliser la grève à d’autres secteurs. Après la réussite de la journée de grève et de manifestation du 29 janvier, nous appelons au soutien de toutes les luttes en cours. Nous appelons d’ors et déjà à la nouvelle journée de grève et de manifestation interprofessionnelle à l’appel des syndicats de salariés le 19
mars prochain.

Sans attendre, nous devons poursuivre la grève étudiante, c’est-à-dire la cessation totale et reconductible des cours. Nous appelons à une journée nationale d’action étudiante le Mardi 17 février, nous appelons à une journée nationale de grève et de manifestation étudiante le Jeudi 19 février.

* Retrait de la réforme des concours d’enseignement dit de masterisation
* Retrait du décret de l’allocation des moyens
* Non aux suppressions de postes dans la fonction publique. Recrutement massif dans l’éducation
* Retour du cadrage national des diplômes et reconnaissance des diplômes nationaux dans les conventions collectives
* Pour la mise en place d’un véritable système d’aide sociale étudiant basé sur des critères sociaux

samedi 14 février 2009

Irréformable, l’Université ?

Voici le texte de Christophe Mileschi, Professeur à Paris Ouest Nanterre, président de la Société des Italianistes de l’Enseignement Supérieur. Ce texte a été soumis à l’ensemble des adhérents de la SIES, qui l’ont amendé et entériné.

1. Irréformable, l’Université ?

Depuis des années, les réformes tombent sur l’Université, qui l’ont précarisée, qui ont alourdi les tâches des enseignants, des enseignants-chercheurs, des administratifs, qui ont induit un rythme anxiogène chez les étudiants comme chez les personnels. Depuis des années, les enseignants-chercheurs, les personnels administratifs, les étudiants de l’Université ont vu leurs conditions de travail, de salaire et de vie se dégrader. Ils ont certainement eu tort de ne pas dire plus tôt et plus haut leur exaspération grandissante. Mais il n’est pas trop tard pour bien faire. Transcendant les étiquettes politiques ordinaires, la protestation monte, la mobilisation s’organise partout en France, tous syndicats, toutes sensibilités politiques et toutes catégories confondues – professeurs, chercheurs, personnels administratifs et techniques, étudiants.
Ce mouvement inédit est un mouvement de fond, résultat d’une accumulation qui a commencé avec la mise en place de la semestrialisation. L’ensemble des enseignants-chercheurs était opposé à cette réforme, qui a accru le saupoudrage notionnel dans l’urgence au détriment des enseignements sur le long terme, qui a fait de l’examen la clef de voûte et la finalité unique du processus d’apprentissage. Malgré les oppositions, nombreuses et argumentées, la semestrialisation a été imposée. On ne fera pas ici l’historique de tous les réaménagements qui, depuis, ont été demandés aux universitaires, à une cadence aberrante. Tous les deux ans, une nouvelle réforme est venue défaire ce qui venait d’être fait, ou empêcher qu’on ait le temps d’en vérifier sur le terrain les effets. Et à chaque fois, les universitaires ont dû travailler à moyens constants, c’est-à-dire sans que soit allouée la moindre dotation budgétaire supplémentaire. Cas exemplaire entre tous, la réforme dite LMD (Licence-Master-Doctorat) : pour mettre le système universitaire français en conformité avec la norme européenne, l’État a débloqué la somme considérable de… 0 €. Cependant qu’il exigeait que les diplômes intègrent désormais un enseignement d’informatique, un enseignement obligatoire de langue vivante… Les universitaires ont récriminé dans les couloirs, mais, pris au piège du loyalisme ou cédant au discours de la “modernisation nécessaire”, ils ont essayé tout de même, sacrifiant une part des enseignements fondamentaux dans les nouveaux diplômes.
Dire, aujourd’hui, que les universitaires refusent la réforme par principe ne peut convaincre que ceux qui ne savent rien de ce qui s’est passé à l’Université ces dix dernières années. Ces dix dernières années, les universitaires n’ont pas cessé de réformer, de tout faire pour s’adapter scrupuleusement aux consignes de leur ministère. Il n’y a pas lieu de leur en faire mérite. À l’évidence, ils ont eu tort de ne pas prendre la mesure de l’érosion à laquelle ils participaient. Mais qu’on ne vienne pas parler de leur immobilisme, quand ils vivent et travaillent depuis des années sur un terrain qui change à tout moment sous leurs pas.

2. Ce qu' "évaluation" veut dire

Dire, de même, que les universitaires refusent l’évaluation, est un autre mensonge destiné à les disqualifier aux yeux de l’opinion, et à les rabaisser à leurs propres yeux. Collectivement, les universitaires sont sans cesse soumis à l’évaluation, au double plan de la recherche et de l’enseignement : les bilans d’activité des centres de recherche et les maquettes des diplômes passent devant les instances évaluatrices tous les quatre ans, avec des conséquences concrètes : un diplôme peut être ou non habilité, il peut-être amendé ; un centre de recherches peut voir ses crédits augmenter ou diminuer, il peut être sommé de revoir ses projets. À titre personnel aussi, les enseignants-chercheurs sont déjà dans un système qui prévoit l’évaluation-récompense : qualifications, recrutements, congés de recherche, promotions, primes d’encadrement doctoral, détachements divers, tout cela passe par des évaluations serrées, devant le Conseil National des Universités, les commissions de recrutement, les conseils d’administration des établissements, le CNRS et autres instances. S’il n’y a pas davantage de “bonus” au mérite dans ce métier, ce n’est pas parce que le mérite fait défaut : c’est parce que les bonus sont en nombre ridiculement bas.
Les “réformateurs” d’aujourd’hui mettent en avant leur volonté de “moderniser” et de rendre “performante” l’Université, en prétendant introduire une logique évaluation-récompense : mais elle existe déjà. Derrière ces mensonges, ces déclarations de façade, les tours de passe-passe de la nov-langue officielle, ce qui au vrai est attaqué, c’est la base statutaire unique, seule garantie crédible et possible de l’indépendance des enseignants-chercheurs. Dans le cadre de ce statut, un chercheur peut s’atteler à une recherche qui, au moment où il s’en occupe, semble sans grand intérêt, ou à contre-courant, ou marginale, ou même (dans les disciplines inévitablement en prise avec l’idéologie : l’histoire, la sociologie, la civilisation, la littérature…) hérétique. Un chercheur peut prendre le risque de déplaire ou de détoner sans craindre pour sa carrière. Certes, il n’aura sans doute pas accès, tant qu’on n’aura pas reconnu la valeur de ses travaux, aux petits bonus évoqués plus haut, mais il pourra du moins poursuivre sa recherche sans se voir sanctionné.
Inversement, le nouveau statut rend possible que l’évaluation négative d’un chercheur se traduise immédiatement par des entraves concrètes à la poursuite de ses travaux. Quiconque a quelque connaissance de l’imperfection des jugements humains voit bien que, fatalement, certains seront évalués négativement pour de mauvaises raisons, et verront leur recherche contrariée, alors qu’elle était vraiment novatrice. Les “mauvais” chercheurs verront leurs tâches d’enseignement s’alourdir. N’est-ce pas effrayant ? L’enseignement comme sanction au démérite! Le projet de mettre devant les étudiants les chercheurs jugés les moins bons trahit que le souci réel n’est aucunement d’améliorer le niveau de formation… Ensuite, c’est fixer les “mauvais” chercheurs dans leur condition. Plus d’heures de cours, donc moins de temps pour la recherche, donc, aussi, un enseignement qui n’étant plus nourri de recherche s’appauvrit et se fige. Enfin, c’est la porte ouverte à un arbitraire qui, à terme, s’avèrera funeste pour toute la société. Se souvient-on que, récemment, on a tenté d’imposer aux enseignants d’histoire de faire état devant leurs élèves des “aspects positifs de la colonisation” ? Sous couvert de récompenser les “bons” et de sanctionner les “mauvais”, il sera demain possible et facile de bloquer les avancées qui pourraient déplaire au monarque, local ou national.

3. Le conformisme institutionnalisé

Dès les premières années de la mise en place du nouveau statut, une caste se constituera, une cour de “chercheurs de luxe” ; un corps de “chercheurs moyens” ; et la piétaille, la valetaille des “mauvais chercheurs”, ceux qui enseigneront le plus…… Le tout chapeauté par une oligarchie d’administrateurs de l’Université – dont les premiers pourront faire partie – distribuant (et se répartissant) prébendes et avantages. De cette manière, outre l’injustice patente, c’est la recherche qu’on va stériliser. La science en tant qu’institution (et comme toute institution humaine) a une vocation profondément conservatrice, que les chercheurs, individuellement ou par équipes, ne cessent de déjouer. Comme le savent les historiens des sciences, on reconnaît d’abord comme excellent non pas ce qui ose, innove radicalement, rompt avec les paradigmes en vigueur, mais ce qui ressemble à ce qu’on connaît déjà. Galilée a bien failli rôtir de trop d’audace scientifique et, contrairement à ce qu’on croit, les choses n’ont guère changé depuis. On ne brûle plus, mais on peut encore ostraciser les audacieux. Einstein lui-même, face à la révolution quantique, mit des années à reconnaître, en dépit de l’évidence, que “ça marchait”. Ses travaux à lui avaient de même soulevé en leur temps de fortes résistances. Les “bons” chercheurs, les chercheurs qui toucheront des bonus seront d’abord ceux qui flattent la science du moment dans le sens du poil. Et parmi les “mauvais”, il y aura tous ceux qui n’auront pas été compris, alors qu’ils avaient tenté d’apporter quelque chose de véritablement nouveau. Si bien que la science du moment prendra force de loi, et sera aussi la science de demain, d’après-demain. Une période de glaciation intellectuelle commence.
On prendra vite le pli : pour ne pas casser sa carrière, on cherchera là où il sera à la mode de chercher, de la façon dont il sera communément admis qu’il faut chercher, et on trouvera ce qu’on trouve ainsi : pas grand-chose, rien en tout cas qui risque de susciter l’émoi de la communauté scientifique. Or les vraies découvertes suscitent toujours cet émoi, et, on l’a dit, rencontrent d’abord, et toujours, des résistances.
Ce projet de casse du statut, au nom de l’excellence, de la performance, de la concurrence, sert, en vérité, une conception profondément assise de ce qu’est la recherche. Est-ce par ignorance ? À entendre tel ou tel élu, ce n’est pas à exclure. Le Chef de l’État, quand il parle de la recherche, ne sait pas, à proprement parler, de quoi il parle. Est-ce par volonté de détruire le service public, de défaire un lieu privilégié où s’édifie la pensée, et notamment la pensée politique, toujours susceptible de contrarier l’hégémonie du discours dominant? L’hypothèse n’est pas contradictoire avec la précédente. L’ignorance est un fléau politique, a fortiori quand elle affecte les plus hautes sphères de l’État. En tout cas, ignorants ou vandales, ces “réformateurs” sont des fossoyeurs.
La démolition du statut des enseignants-chercheurs aura entre autres pour conséquence une mise en concurrence illimitée des individus entre eux, la guerre de tous contre tous : chercheurs promus et bien en cour, enseignants-chercheurs autorisés ou tolérés, enseignants déclassés ; recherche au goût du jour et recherche sur la touche. Cela entraînera mécaniquement la destruction des liens de solidarité humaine et scientifique au sein de l’Université. Les effets en seront catastrophiques à tout point de vue, quant au dynamisme de la recherche et quant à la formation des étudiants. Ce sera le triomphe du chacun-pour-soi, là où (sans idéaliser la situation actuelle, loin s’en faut) la relative absence d’enjeux de pouvoir et d’argent permettait, jusqu’à présent, de travailler ensemble pour le savoir, non pour le profit à courte vue. La recherche a besoin, structurellement besoin de gratuité : c’est-à-dire de temps, de tâtonnements, de hasards, de phases d’hésitation. Einstein a travaillé 11 ans à étendre la théorie de la relativité restreinte à celle de la relativité générale. La recherche n’obéit pas, n’en déplaisent aux adeptes de la performance immédiate, aux rythmes de la Bourse, et vouloir la plier à l’idéologie du marché, de la concurrence et d’une excellence biaisée, c’est vouloir la détruire. Cela aussi, c’est une réalité.

4. Se faire entendre

On reproche aux enseignants-chercheurs de toujours refuser les réformes qu’on leur propose ? C’est encore un mensonge. Les universitaires appellent depuis longtemps une réforme, qui prenne en compte les réalités de leur profession, de leurs missions, de leurs responsabiltés. Mais puisqu’il faut réformer, n’importe quelle réforme doit-elle faire l’affaire ?
Depuis vingt ans, aucune des suggestions de réforme venant de la communauté universitaire n’est entendue. En 2004, les états généraux de la recherche ont donné lieu à des dizaines de propositions, émanant de ceux qui connaissent vraiment ce dont ils parlent. Résultat : rien. Et les motions et courriers innombrables envoyés ces derniers mois à Mme Pécresse par des conseils d’administration, des conseils d’UFR, des sections du Conseil National des Universités, des sociétés savantes ont donné le même résultat : rien. Ou plus exactement, ils ont donné ceci : Mme Pécresse propose de mettre en place une “charte de bonne conduite” pour l’application du décret. C’est un aveu formidable. Car s’il faut finalement prévoir une charte de bonne conduite, c’est bien que la mauvaise conduite est inhérente à ce projet, et que les universitaires ont raison de dénoncer la destruction de leur statut. C’est bien que c’est une mauvaise loi, ou plus justement : une loi mauvaise.
Si réellement ceux qui ont à chaque instant le mot “réforme” à la bouche avaient le souci de promouvoir la recherche en France, dans tous les domaines, comme il se doit, et pas seulement dans les domaines à rentabilité immédiate ; si réellement ils étaient animés de ce souci, ils auraient commencé, simplement, par donner des moyens, beaucoup plus de moyens à l’Université, et des salaires plus attractifs, sans casser le statut de base : mais en l’améliorant. Ils auraient commencé par gratifier les très nombreux chercheurs, l’écrasante majorité, qui, malgré surcharges de travail et dégradations successives, continuent de chercher, d’écrire, de traduire, d’avancer, de s’interroger, de mettre en question l’évidence acquise, de publier, de rencontrer d’autres chercheurs, de diriger des travaux de recherche, de transmettre à leurs étudiants la soif de connaître… Si réellement ceux qui… Mais cessons là. Ceux qui clament à longueur de temps “les réformes, les réformes !” n’ont pas réellement l’intention de promouvoir la recherche dans ce pays, et pas davantage la transmission des connaissances. Ignorants ou vandales, ils ne savent ce dont ils parlent ou ils n’ont que mépris.
Les raisons qui fondent le combat contre cette politique ne sont pas doctrinales, elles ne sont pas corporatistes, elles ne sont pas partisanes, elles ne sont pas le fait de groupuscules de l’ultra-gauche ou de l’antisarkozysme par principe. Nous avons jugé sur pièces. Nos raisons sont éthiques et elles sont épistémologiques.

Christophe Mileschi

Actu : CA Paris 8 (13 Février)

Le CA rappelle que l’assemblée des trois conseils a pris clairement position :
- contre la révision du décret de 1984 telle que présentée par le ministère
- contre la réforme actuelle de la formation des maîtres et des conditions dans lesquelles celle-ci est engagée, et a considéré dans ce contexte qu’il était impossible de transmettre les maquettes au
ministère a fortiori à la date du 13 février
- contre les effets de la nouvelle procédure d’affectation des moyens et les insuffisances du montant de la dotation incluant l’obligation faite à l’établissement de supprimer 6 postes statutaires
-
Le CA constate que ces mesures s’inscrivent notamment dans le cadre de l’application de la LRU, du pacte de la recherche et de la Révision Générale des Politiques Publiques qui précarisent le service public et la situation de tous ses personnels enseignants, Biatoss et Ita. Le Ca déplore au delà une volonté répétée au plus haut niveau de l’Etat de stigmatiser une profession.
Le CA constate que se sont tenues des assemblées générales dans l’ensemble des UFR et au niveau de toute l’université, assemblées qui ont décidé d’engager un mouvement de grève reconductible.
Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un mouvement général qui affecte l’université et la recherche et qui a tenu une coordination nationale le 11 février sur notre université dont on se félicite des travaux.
Le CA constate que nombre d’enseignants-chercheurs et chercheurs refusent dorénavant de participer aux expertises de l’ANR ou de l’AERES, et que nombre de sections du CNU ont décidé de refuser de remonter les
listes de qualification.
Le CA approuve la démarche engagée par les présidents d’Université le 9 février à la Sorbonne et appuie l’appel qui en est sorti.
Le CA constate que lorsque la CPU demande le report d’un an de la mise en œuvre de la réforme de la formation des maîtres et émet des réserves quant à la révision du décret, la réponse du ministère est une fin de non-recevoir.
Le CA constate que les réunions qui se sont tenue le 12 février concernant le chantier de la vie étudiante n’ont conduit à aucune mesure nouvelle et provoqué le mécontentement des organisations étudiantes.
Devant une telle volonté de blocage politique de la part du gouvernement, alors même que la communauté universitaire est quasi unanime sur ces questions, le CA estime ne pas pouvoir poursuivre normalement ses travaux. Il décide donc de les suspendre aujourd’hui ses travaux afin de prendre le temps du débat concernant les conditions à partir desquelles le CA pourra les reprendre, notamment sur les questions dont le CA appréciera l’urgence pour la situation des personnels et étudiants de l’établissement.

vendredi 13 février 2009

A l'ensemble des étudiants du département: étudiants spécialistes - étudiants non-spécialistes – étudiants LEA participant aux cours

Une AG de l'UFR 5 concernant les étudiants et les enseignants est prévue,

le mardi 17 février à 11H en B005.

La participation de tous, est importante dans ce contexte de grève active.


De plus, il est rappelé à tous les étudiants, l’information suivante :


Grève ne signifie pas inaction

L’université est ouverte et les enseignants sont présents.
Nous vous rappelons que les enseignants sont à l’Université, qu’ils attendent leurs étudiants à leurs heures de cours fixées et dans les salles prévues, et qu’il vous est fortement recommandé de vous y présenter (sauf en cas d’Assemblée Générale, de manifestations ou d’actions militantes).
De plus, la salle B 0005 est banalisée et ouverte toute la journée, tous les jours, comme lieu d’accueil pour information quotidienne et discussions.

Secrétariat 13/02/09

LISTE DES ETUDIANTS RETENUS AU COURS DE GRANDS DEBUTANTS 1 DE M. FOURNEL

LISTE DES ETUDIANTS RETENUS AU COURS
DE GRANDS DEBUTANTS 1 DE M. FOURNEL

Les étudiants notés dans la liste ci-dessous, sont priés de confirmer leur présence au cours précité, dés que le créneau définitif sera communiqué prochainement, par voie d’affichage et sur le site du département d’études italiennes.
Le date limite de confirmation à respecter sera notée sur le même document.
Il appartient à tous les étudiants de se tenir au courant des prochaines informations relatives à ce cours.
Après cette date, en cas de confirmation non effectuée, l'inscription ne sera plus valable et le secrétariat prendra contact, dans les meilleurs délais, avec les autres étudiants en attente. L’inscription définitive sera validée pour les étudiants ayant confirmés leur participation, dans les délais définis.

NOM PRENOM NUMERO
DUGEYE CAMILLE 245197
SABRIIH TAREQ 226544
BAMAAROUF HASNA 245939
GOLDENSTEIN RAFAELLE 245990
PETLLEE MARION 250373
TRESAL-MANROZ MORGAN 235292
HEBERT CELINE 225513
DEMARQUAY GUILLAUME 245408
HAMMAR MASSINISSA 236193
HOOSHMANDKHOOOY NADER 243784
DULAC JOHANN 205822
SOUS HAMIDOU 225857
HATTANA GABRIEL 245196
MAMBU CHRISTELLE 218093
VELEN DOMINGUEC 240224
SIBA ANGELINA 246361
JEANNE CINDY 209114
VASILICA ANA 243258
OUMOU DOUMIA 216 475 MAIL
VILLIOT JULIETTE A préciser
ANDRIEUX CEDRIC 225425
YIGIT DENIZ 247720
PONDARD ANNA 240074
ZENASNI AMELE A préciser
METAUT ANGELIQUE 228648
DIE FERNANDE 239642
GUILCHARD JULES 215939
CHANAL JEAN-BAPTISTE A préciser
SEGUIN CELINE 225406
ADIN LAURA A préciser
ADDERHAMAN MASSAOUDI A préciser
REMADI NICOLAS 238147
SARI JORDAN A préciser

Information importante aux étudiants participant aux cours de M. Furlan

Les créneaux de deux cours de M. Furlan, sont inversés à partir du lundi 16 février 2009.

Ainsi, le cours sur DANTE L2/L3 sera assuré dés cette date : le lundi de 12h à 15h en salle A383 et le cours du Dialogue humaniste L3/MASTER sera assuré par conséquent, le mardi de 12h à 15h en salle B203.

Le cours Débutants 3 est maintenu à l’horaire initial : lundi de 15h à 18h en salle A384.

Secrétariat

Aux étudiants

Grève ne signifie pas inaction

L’université est ouverte et les enseignants sont présents.
Nous vous rappelons que les enseignants sont à l’Université, qu’ils attendent leurs étudiants à leurs heures de cours fixées et dans les salles prévues, et qu’il vous est fortement recommandé de vous y présenter (sauf en cas d’Assemblée Générale, de manifestations ou d’actions militantes).

De plus, la salle B 0005 est banalisée et ouverte toute la journée, tous les jours, comme lieu d’accueil pour information quotidienne et discussions.

CR de l’AG générale du 12.02.2008

Propositions :
Participation à la caisse de grève :
Tenue par Alain BUE, cheque à faire à l’ordre de CREV (association qui permet de thésauriser les sous versés). Comme l’ont fait remarquer BIATOSS et EC : les personnels administratifs sont immédiatement prélevés de leur journée de grève. On demande aux EC de verser une journée de salaire par mois à cette caisse puisque, eux, n’ont pas de perte de salaire.

Par ailleurs, il est demandé au président de l’Université, puisqu’il soutient le mouvement, et aux instances dirigeantes plus largement, de prendre leurs responsabilités et, dès lors, les mesures permettant d’annuler ces retraits sur salaire, afin de favoriser la grève, effectivement, des personnels.

Boycott de la BU : sur les 100 personnes employées (dont 80 titulaires), une vingtaine est en grève. La BU ouvre donc en sous-service et dans des conditions qui ne permettent pas d’assurer la sécurité. Il est demandé aux enseignants de ne pas utiliser la bibliothèque et de conseiller à leurs étudiants d’en faire autant.

En cohérence avec les motions votées hier à la coordination nationale : appui à des manifestations des enseignants du primaire et secondaire :
2 manifs aujourd’hui (pour jeudi 12) :
A 18h, dans Paris, en soutien aux écoles primaires des 18e/19e/20e arrondissements ;
A 18h30, à l’école primaire à côté du théâtre G. Philippe de St Denis. Un départ collectif de la fac est prévue, avec des banderoles éventuellement , pour aller les soutenir et prendre des contacts effectifs avec les instituteurs.

La prochaine AG centrale aura lieu lundi à 13h (aucun lieu n’a été mentionné).

Vote d’un texte (unanimité moins 2 absentions/refus de vote –je crois) : qui disait à peu près que
L’AG de P8 du 12.02 appuie les motions votées par la coordination nationale le 11. Consciente que toutes les contre-réformes ne sont que la conséquence de la LRU, elle demande également l’abrogation de la LRU.



Pour les courageux qui continueraient à lire, voilà le déroulement de l’AG, plus précisément :
Ordre du jour :
-Rappel rapide des Conclusions de la précédente AG générale.
(je passe, vous êtes tous au courant. Cf. CR précédent établi par Françoise)

-Bilan de la journée de coordination nationale
4 textes ont été votés :
° un communiqué pour dénoncer le RV « bidon » convoqué entre la médiatrice nommée par Mme Pécresse et l’Université.
° Motion sur la reconduction et développement du mouvement dans toutes les Universités
=Le même texte que lors de la coordination précédente, avec 2 amendements :
1 pour expliciter en quoi cela attaque les personnels administratifs et technique et quelles sont les implications pour les étudiants.
1 pour expliciter les attaques contre la Recherche et le démantèlement des organismes de recherche.
° Motion pour développer les revendications du mouvement.
Contre les réformes mises en place pour le Supérieur mais aussi l’ensemble de l’Education Nationale. Les différents dangers ont été listés pour prendre en compte l’ensemble des composantes présentes (qui risquaient, parfois, de disparaître derrière le bloc du « rejet du décret du statut des EC »).  Resituer l’ensemble dans une politique plus générale de destruction de l’ensemble du service public, dénoncer la mise en concurrence avec le privé (à armes inégales…)
° Calendrier des actions
Notamment
Rappel du rassemblement prévu devant le ministère Rue Descartes, vendredi 13, à 15h, pour la non-remise des maquettes.
Une grande manif nationale est prévue le jeudi 19 février.


L’EC qui fait ce bilan –c’était l’un des mandatés de P8- souligne qu’un problème a soulevé des tensions sans être résolu : celui de l’ajout, ou non, de la demande d’abrogation de la LRU aux revendications. Un vote sur cette question n’a jamais été proposé (alors même qu’il faisait partie de la motion votée en AG lundi par P8, université organisatrice pour le 11). La frustration/colère de certains est proclamée ouvertement pendant tout le débat qui suivra, au cours de cette AG du 12.02. C’est aussi ce qui conduit à rajouter la demande d’abrogation à la motion votée finalement.

-Bilan par UFR.
Divers intervenants font le point sur ce qui se passe dans leurs UFRs. Mercredi (journée de RV de Sarko avec les syndicats), l’UFR arts va aller s’installer dans un grand lieu public, culturel, prestigieux de Paris. On suggère d’autres actions publiques de ce type mercredi, en écho et avant la manif de jeudi.
Il est beaucoup question de cours alternatifs. Un EC souligne qu’il faut parler de notre recherche aux étudiants.

Le CEVU a voté l’arrêt de ses travaux tant que la grève persiste. Il est demandé au CA et au CS d’en faire autant.
Un personnel rappelle que les réunions de service continuent en « toute normalité », comme si de rien n’était.
Une étudiante annonce la tenue d’une réunion, le 4 mars, pour réunir les Assistants d’éducation et parler des conditions de travail et de leur statut.

Une AG des BIATOSS/personnel lundi a 11h30 dans le hall de la bibliothèque.
Une AG des étudiants, également, lundi.


Tous insistent sur la nécessité de faire vivre la fac, de mobiliser les étudiants, de rester unis.
Certains étudiants voudraient voir rajouter des revendications qu’ils estiment être plus prioritaires, encore, pour eux : les questions de bourse, de logement…
Un étudiant d’art demande que l’on signe une pétition relative aux problèmes d’insécurité dans la fac suite à l’agression, en début de semaine, d’un étudiant de l’UFR d’art.

Quand l’AG est levée, les étudiants devaient se rassembler pour élire ceux de leurs camarades qui allaient à la coordination nationale étudiante de ce WE à Rennes.

jeudi 12 février 2009

Mileschi défie Sarkozy

Monsieur le Président de la République,

En tant que citoyen de ce pays et acteur de la recherche et de l’enseignement supérieur, suite à votre discours du 22 janvier concernant la recherche en France, je vous défie en débat public contradictoire. Un duel verbal, loyal, entre vous et moi, sur un sujet clairement énoncé : « la recherche ».

Les Français ont le droit d’entendre autre chose que les approximations dédaigneuses dont vous avez usé à propos d’un métier et d’une mission de service public qui, chacun s’accorde à le proclamer, portent des enjeux décisifs pour l’avenir de notre pays.

Il y aurait de votre part un vrai courage, que le peuple français saurait certainement reconnaître, à accepter un véritable débat avec un enseignant-chercheur de base, qui (comme la très grande majorité des Français) ne brigue aucune charge ministérielle, ne cherche aucune gratification personnelle, n’appartient à aucun parti et à aucun syndicat et ne dispose d’aucun conseiller pour l’aider à préparer ses discours. Il y aurait, surtout, un geste propre à montrer, aux esprits chagrins qui en doutent, votre profond respect de la démocratie : premier citoyen du pays, vous n’en restez pas moins, en vertu de la devise et de l’esprit de notre République, un citoyen parmi d’autres, qui, je ne saurais en douter, a de ce fait d’autant plus à cœur de faire une place à la parole concurrente que la sienne résonne plus puissamment. Je ne peux me résoudre à croire que, maintenant que différents acteurs et organismes de la recherche en France vous ont signifié leur déplaisir après votre discours du 22, vous puissiez supporter plus longtemps l’idée que vous auriez abusé de votre position pour abuser nos concitoyens. Je vous offre une occasion à nulle autre pareille de signifier au peuple que vous représentez qu’il aurait tort de douter de votre équanimité.

Président de tous les Français, vous ne pouvez bien évidemment leur donner la parole à tous. L’accorder, publiquement, à un universitaire quelconque, mû par le seul désir de débattre avec vous sur un sujet capital, voilà qui cependant attesterait votre ouverture d’esprit, votre souci réel de tenir compte de la grande diversité du monde et des opinions, votre passion de l’avenir de la France.

Comptez sur le fait, si vous acceptez ce défi, que notre débat ne sera pas faussé par ma complaisance. De votre côté, en homme d’honneur, je sais que vous ne vous défausserez pas sur tel ou tel de vos collaborateurs.

Avec mes salutations républicaines.

Christophe Mileschi
Enseignant-chercheur

http://danielbellucci.splinder.com/post/19816111/RECHERCHE+%3A+MILESCHI+D%C3%A9FIE+SA

Entretien Coulhon-Sociétés savantes

> Chères et chers collègues,
>
> Comme vous le savez, six « sociétés savantes » de langues et cultures étrangères, dont la nôtre, ont été reçues cet après-midi par Thierry Coulhon, un (le ?) conseiller spécial de Valérie Pécresse.
> Ce rendez-vous avait été fixé dès le 20 janvier, et faisait suite à un courrier commun que nous avions adressé à la Ministre fin octobre-début novembre, concernant la mastérisation.
> Nous avons toutes et tous pris la parole, mais avons parlé d’une seule voix. Nous avons fait allusion (même si ça n’était pas à l’ordre du jour) à la grandissante mobilisation, à la manifestation de la veille, au fait que nous représentions à nous six quelques 4500 enseignants-chercheurs fort mécontents.
> Nous avons réaffirmé très fermement notre volonté commune que le CAPES soit maintenu dans sa forme actuelle au moins jusqu’en 2010, et que de véritables concertations aient lieu.
> Je vous ferai parvenir le compte rendu détaillé de cette réunion lorsqu’il sera prêt, d’ici quelques jours.
> Bien à vous
>
> Christophe Mileschi
> Président de la SIES

INFORMATION AUX ETUDIANTS: ELECTIONS des représentants étudiants

RENOUVELLEMENT DU COLLEGE DES USAGERS :
ELECTION DE 6 ETUDIANTS au CONSEIL de l'UFR5


LE SCRUTIN SE DEROULERA : les 2 et 3 mars de 10 h à 17h _salle B 315_

•l'Affichage des listes électorales est au 3ème étage _
(les étudiants peuvent vérifier s'ils sont bien inscrits sur la liste des votants, sinon ils doivent venir me le signaler avec leur carte d'étudiant)

•Candidatures
Les listes AINSI QU'UNE DECLARATION DE CANDIDATURE SONT A TELECHARGER sur le site de l'UFR (http://www.univ-paris8.fr/rubrique.php3?id_rubrique=29),

•LES CANDIDATS peuvent ensuite les déposer,
ainsi que _les déclarations de candidatures SIGNEES PAR CHAQUE CANDIDAT ET LES PROFESSIONS DE FOI _/auprès du président de l'Université /
JUSQU' AU jeudi 19 février avant 16h_

Secrétariat 11/02/09

Cours de M. Tabet

En cas de poursuite de la grève, le cours de L1 sur Leopardi de Monsieur Tabet, du jeudi 19 février (12h-15h, salle B039), n'aura pas lieu.

Monsieur Tabet sera néanmoins présent le jeudi 19 février à 12 h au département d'italien, afin d'expliquer les raisons de son adhésion au mouvement de grève.

Il est aussi demandé aux étudiants d'acheter l'édition bilingue des Canti de Leopardi aux éditions Garnier Flammarion, 2005 (traduction et présentation par Michel Orcel, préface par Mario Fusco). Des indications de travail seront données, en vue de la reprise des cours.

mercredi 11 février 2009

Travaux de la coordination des universités

Pour lire le compte rendu et les motions adoptées par la coordination réunie aujourd'hui à Paris 8:


En bref:

- l'appel à la grève est maintenu et élargi aux universités et laboratoires qui ne l'ont pas encore votée, tant que Pécresse n'aura pas consulté sur une nouvelle loi la communauté universitaire et le monde de la recherche, représentés par la coordination nationale.

- la Coordination Nationale se félicite de l'appel de la Sorbonne des présidents d'université et elle appelle maintenant à la convergence des revendications de la maternelle à l’enseignement supérieur. Elle invite les enseignants du premier et du second degrés et leurs organisations syndicales à rejoindre ce mouvement. Elle appelle à l’ouverture d’un grand débat national sur l’ensemble des dossiers contestés à l’heure actuelle et qui concernent l’ensemble de la société française. La Coordination  Nationale propose notamment l’organisation d’une manifestation nationale réunissant l’ensemble du personnel éducatif à une date proche (fin février ou début mars). 

- actions de la semaine prochaine:

mardi 17 février: journée massive d’information (distribution de  tracts, RV communs) dans les gares.

jeudi 19 février: journée nationale de manifestations.

vendredi 20 février: prochaine AG de la Coordination Nationale à Paris Ouest Nanterre, avec à l’ordre du jour de cette AG une démission des EC de leurs fonctions administratives.

Thèse de Valérie Pécresse

Chères/chers collègues,
vous trouverez à l'adresse ci-dessous des nouvelles de la thèse originale de Valérie Pecresse organisée par les enseignants, personnels administratifs et étudiants de l'université Stendhal Grenoble III et qui a rassemblé un amphi complet...
Bien cordialement
Denis Reynaud

Sondage Retrait du projet LRU

Vous trouverez ci-dessous le lien électronique du journal Le Monde consacré à un sondage sur le retrait ou non du décret proposé par notre ministre. A vos ordinateurs !!

Très cordialement
Sylvain Trousselard

Sondage

Un site à voir

Le mammouth déchainé.

GRAVISSIME : Découplage concours / postes

Le bruit circule de source totalement sûre et fiable que le Ministère de l'Education nationale a préparé un texte découplant la réussite aux concours et l'obtention d'un poste. Les lauréats sont inscrits sur une "liste d'aptitude" et se présentent ensuite devant une "Commission rectorale" (formée essentiellement d'IPR) Et ils sont - ou non - recrutés après cet entretien d'embauche selon le nombre de postes disponibles et le profil souhaité pour chaque poste. Il y aura donc forcément des lauréats qui n'auront pas de poste, parfois pendant plusieurs années de suite. Surtout s'ils commettent l'erreur de demander une "bonne académie" au lieu de porter leur choix sur une académie déficitaire. Avec des effets pervers probables puisque si tout le monde fait le même raisonnement, il y aura afflux de candidatures dans les Académies déficitaires et, par suite, moins de chances d'obtenir un poste. Une belle pagaille en perspective...

Il s'agit officiellement de se rapprocher d'un "modèle européen" et il me semble que le système est en effet en vigueur en Italie. [pour l'Espagne, c'est encore plus compliqué parce que les compétences en matière d'éducation ont été transférées aux gouvernements des "Autonomies"]

D'une certaine façon, c'est aussi ce qui se passe à l'Université avec les qualifications du CNU et les "commissions de spécialistes" (leur nouveau nom m'est sorti de l'esprit à l'heure où j'écris). La différence est quand même de taille car la soutenance d'une thèse ou d'une HDR n'est pas un concours de recrutement.

Le texte est prêt mais Xavier Darcos pense que le moment n'est pas "favorable" pour une publication. Pendant l'été comme pour la LRU?

Il est aussi possible que le texte ne soit jamais publié si Sarkozy a peur de (re)mettre le feu aux poudres. En fait tout dépendra de la mobilisation actuelle. Off the record mais politiquement logique : Valérie Pécresse semble avoir fait un choix. Si les choses deviennent trop difficiles sur deux fronts, elle laisse tomber Darcos sur la mastérisation pour sauver son décret sur les statuts. Quant à Darcos, il lorgnerait désormais le poste de Garde des Sceaux.

Toutes ces informations sont fiables mais à des degrés divers car les intentions et projets des uns et des autres peuvent varier en fonction des événements. Mais le texte sur les "Commissions rectorales" est prêt : il s'agit là d'une certitude.

Commentaire de Michel Morel (Liste de diffusion de l'italien):

Je me permets d'ajouter un commentaire à cette nouvelle qui ne me surprend nullement et qui valide la thèse que nous sommes un certain nombre à avoir toujours soutenue depuis que les fossoyeurs des service publics et leurs alliés, de tous bords politiques, ou presque, en France, en Europe et dans le Monde, se sont mis en tête de détruire tout ce qui ne permettait pas de générer un profit maximum à court terme.

Ceux qui seraient tentés de croire que nos gouvernants font «n'importe quoi», auraient tort. Leur politique, même si elle n'est pas toujours lisible, car, pour reprendre l'image utilisée par la porte-parole de SLR, saucissonnée, est cohérente.
Leur but ultime est de détruire l'École de la République en lui appliquant les lois du marché (souvenons-nous des paroles d'Allègre : Nous allons vendre notre savoir-faire à l’étranger, et nous nous sommes fixé un objectif de 2 milliards de francs de chiffre d’affaires en trois ans. Je suis convaincu qu’il s’agit là du grand marché du XXIe siècle. Un seul exemple : un pays comme l’Australie gagne 7 milliards de francs grâce à l’exportation de ses formations.

Ce qui s'est déjà passé pour France-Télécom, La Poste, la SNCF ne va pas manquer, s'il n'y a pas de réaction à la hauteur de l'attaque, de toucher l'Éducation nationale, à tous les niveaux : on ne recrutera plus par concours, il n'y aura plus de fonction publique d'éducation.
Le CAPES deviendra ce qu'est le concours des facteurs, un pseudo-concours, qui ne donnera que le droit de passer un entretien d'embauche, d'avoir un CDD et, si tout va bien, si l'on est docile, si l'on a l'esprit maison, un CDI. C'est ce que j'avais prédit, sans être pour cela grand clerc, lors de l'AG extraordinaire de la SIES qui s'était tenue l'hiver dernier à Paris.
Le texte est dans les tiroirs, c'est sûr. On peut encore faire en sorte qu'il y reste, ou plutôt qu'il en sorte pour la corbeille.
Vous avez des enfants, des petits-enfants ? L'avenir est sombre pour la plupart d'entre eux.
Bien cordialement
M.M.

mardi 10 février 2009

Article du Monde

Enseignants-chercheurs : léger recul de Valérie Pécresse
LE MONDE | 10.02.09 |

Lire l'article et voir le dossier sur le site du Monde.

Valérie Pécresse s'accorde deux mois que les opposants à ses réformes risquent de lui refuser. Lundi 9 février, à la veille de la journée de mobilisation nationale des enseignants-chercheurs, la ministre de l'enseignement supérieur a nommé une médiatrice, Claire Bazy-Malaurie, présidente de chambre à la Cour des comptes et spécialiste des questions universitaires pour "prolonger" pendant deux mois la "concertation" sur la réforme de leur statut. L'entrée en vigueur du décret modifiant le statut des enseignants chercheurs reste prévue pour le 1er septembre 2009, a précisé lundi soir Mme Pécresse, après avoir évoqué par erreur "la rentrée 2010" sur France Info. La modification d'un décret datant de 1984 alimente en effet depuis plusieurs semaines le mécontentement croissant de la communauté universitaire. Avec cette réforme, les enseignants-chercheurs disent craindre l'arbitraire des présidents d'université, une hausse des heures d'enseignement et une atteinte à leur indépendance.

La prise de position du généticien Axel Kahn, président de l'université Paris-Descartes (Paris 5), partisan d'une réforme mais qui a demandé, publiquement samedi, le retrait du projet en cours pour "reprendre le dialogue" a sans doute joué un rôle dans la décision de la ministre. Tout comme le succès de la première journée d'action du 5 février, lancée par la coordination nationale des universités qui a rassemblé dans toute la France entre 36 000 manifestants selon la police et 50 000 selon les organisateurs. Toutefois, le geste d'apaisement de la ministre ne devrait pas suffire à éclaircir les rangs des cortèges.

PEU DE MARGES DE MANŒUVRES

Valérie Pécresse a en effet peu de marge de manœuvre pour "retravailler" son décret sans le vider de sa substance. Or elle a toujours affirmé que celui-ci était vital dans l'architecture de sa loi sur l'autonomie des universités. La voilà donc prise entre deux feux : apaiser les mécontentements tout en ne portant pas un coup fatal à l'esprit de sa loi. "Quelle peut être l'autonomie d'une université si elle ne dispose pas de la gestion de ses ressources humaine s?", s'interrogeait, il y a quelques jours, le député UMP Benoist Apparu, rapporteur de la loi du 10 août 2007, relative "aux libertés et responsabilités des universités", dite loi LRU.

Les modifications apportées une première fois par la ministre n'avaient pas permis d'éteindre la contestation. Il faudra donc qu'elle aille plus loin pour avoir une chance d'être comprise de ceux qui veulent encore entendre parler du décret. Mais beaucoup d'opposants vont au-delà et demandent purement et simplement son retrait voire celui des autres réformes éducatives du gouvernement. Dès l'annonce de la nomination de la médiatrice, le syndicat Snesup-FSU, majoritaire chez les enseignants-chercheurs dénonçait une "mesure dilatoire". Et tous les syndicats et étudiants, rejoints par les lycéens de l'UNL, ont maintenu la mobilisation de mardi.

Qualifiée de "main tendue" par l'Unsa-éducation, la décision de Valérie Pécresse n'arrivera pas à apaiser les inquiétudes qui vont maintenant bien au-delà du décret. La réforme de la formation des enseignants du primaire et du secondaire est un des motifs de mobilisation des étudiants, facilitant leur jonction avec les enseigfants-chercheurs. Cette réforme dénommée "mastérisation" instaure un recrutement au niveau master (bac + 5) au lieu d'un bac +3 et conduit les Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) à une lente disparition.

La réduction des postes dans les universités est un autre motif d'inquiétude. Sur ces deux dossiers, Mme Pécresse n'a pour l'instant pas donné de garanties. Le premier est un sujet complexe qu'elle co-pilote avec son homologue de l'éducation nationale, Xavier Darcos. Le second s'inscrit dans une politique de réduction du nombre de fonctionnaires, réaffirmée par le président de la République lors de son intervention télévisée du 5 février. Lundi, dans l'amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne, plein à craquer, enseignants-chercheurs et étudiants ont applaudi à tout rompre les neuf présidents ou vice-présidents d'université qui ont demandé au gouvernement, dans un appel solennel, de retirer ses projets de réforme controversés sur le statut de 1984 et la formation des enseignants.

Catherine Rollot

Compte rendu des actions du 9/02- UFR5 / AG générale P8 / AG Sorbonne / RDV manif

LUNDI 9 février

à Paris 8

- AG de l'UFR 5, 10h45 en B002.
Environ 70 présents, dont une moitié Enseignants-chercheurs, un quart BIATOSS, un quart étudiants

Après un point d'information sur l'état de la mobilisation nationale et sur la mobilisation à Paris 8, et communication de la motion votée par la Coordination nationale du 2 février, un débat s'engage sur le contenu des projets ministériels qui font problème (mastérisation des concours, statuts des enseignants-chercheurs, nouvelle méthode de calcul de la dotation de fonctionnement des Universités, effets pervers de la LRU, etc).

Après discussion, l'AG de l'UFR5 vote à l'unanimité la grève reconductible et illimitée, appelle à participer massivement à la manifestation nationale de demain mardi 10 février, et par ce même vote fait siennes les revendications de la coordination nationale et la motion telle que votée le 2 février (pour mémoire et diffusion, la motion est rappelée plus bas, en italiques):

l'AG désigne également un comité de mobilisation, qui fera le lien entre les actions de l' UFR 5 et l'AG centrale et préparera la prochaine AG: en sont membres Laura Fournier, Christine Pecado, Emmanuelle Dechamps, Françoise Crémoux.

Elle convoque une prochaine Ag de l'UFR5 le jeudi 12 février à 10h45 en B005.

L'AG demande enfin la collaboration de volontaires pour assurer la préparation matérielle et l'encadrement de la prochaine coordination nationale qui a lieu mercredi prochain à Paris 8.
Se proposent : Laura Fournier, Emmanuelle Dechamps, Françoise Crémoux, Marie Salgues.


Appendice :

Motion n°3 de la coordination nationale réunie le 2 février :

Depuis près de deux ans, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a décidé et fait voter à la hussarde une série de « réformes » sans aucune négociation :
- la loi LRU ;
- la transformation radicale des organismes de recherche en agences de moyens ;
- le pilotage, par le pouvoir politique, de la Recherche et de l’Université ;
- la remise en cause des statuts nationaux ;
- le démantèlement des concours nationaux de recrutement des enseignants des premier et second degrés, et le projet de « mastérisation » de la formation des enseignants ;
- le projet de contrat doctoral.

Parallèlement, le Ministère a supprimé 1090 postes et développé la précarité des enseignants-chercheurs, des chercheurs et des personnels administratifs, techniques et de bibliothèque.

Pour mettre fin à cet autoritarisme, la Coordination Nationale des Universités réunie le 2 février 2009 exige :
- le retrait du projet de décret sur les statuts des enseignants-chercheurs, et la restauration des cadres nationaux des diplômes et des statuts ;
- le retrait de la « réforme » de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés ;
- l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche et de la fonction publique en général;
- le retrait du contrat doctoral ;
- la restitution des postes supprimés et la résorption de la précarité chez les enseignants, les chercheurs, les BIATOSS et ITA par un plan pluriannuel de création de postes ;
- la titularisation des personnels contractuels.

La Coordination Nationale constate que toutes ces contre-réformes résultent de la loi LRU. En conséquence, elle demande en urgence que la communauté universitaire et le monde de la recherche soient consultés sur une nouvelle loi garantissant démocratie, collégialité, indépendance et liberté, car l’Université n’est pas une entreprise et le Savoir n’est pas une marchandise.

- AG Générale de Paris 8 en amphi D à 12h30 :
L'amphi au Bt D n'a pu accueillir tout le monde. 500 personnes environ à l'intérieur, plusieurs centaines dehors. On peut évaluer à 700 au moins ceux qui sont passés par l'AG.

Début sur Point d'infos :
-Plusieurs UFR se sont réunies et ont voté la grève
-CR de la dernière coordination nationale et rappel des motions
- point critique sur les trois projets / textes en débat :
Décret statut des enseignants chercheurs,
mastérisation des concours,
dotation des universités

Après 1 heures trente de présentation et de débat, l'appel à la grève a été adopté à une très large majorité sur la base de la motion 3 de la coordination nationale (avec référence explicite à l'abrogation de la LRU). Le débat a essentiellement tourné autour de la question de l'élargissement des revendications et ses modalités notamment en terme revendicatifs.
Il a été entendu que cette question serait reposée dans le cadre des futures AG afin de pouvoir donner lieu à des décisions.
Une délégation a été mandatée pour représenter Paris8 à la coordination nationale de mercredi (Josette Trat et Pascal de l'UFR4 et Eric Lecerf - Philo, un étudiant et Henri Fourtine, biatoss bibliothèque).

Manifestation du 9/02 : préparation demain matin (banderoles, slogans, chansons, etc), une voiture sono sera présente. le RV est à Paris 8 pour un départ vers 12 heures. Pour ceux qui ne peuvent faire autrement, RV à Odéon vers 13 h.30.
Impossibilité de mettre en place un comité de grève ; il est demandé que ce point soit discuté dans les UFR et donne lieu à propositions en terme de modalités et de noms à proposer.

Prochaine AG centrale jeudi, qui commencera à être préparée demain matin.

- AG des Présidents à la Sorbonne, 14h30, ds l'amphi Richelieu plein comme un oeuf, à l'initiative des présidents de Paris IV Sorbonne, Paris X Nanterre et Paris 8 Vincennes- St Denis, avec participation en outre des Présidentes et Présidents de
- Caen
- Montpellier III
- Besançon - Franche Comté
- Grenoble
- Paris XIII
et du directeur de l'INALCO

Quelques belles envolées lyriques, dont celle du Psdt de PIV, G. Molinié, qui a affirmé haut et fort qu'une "entreprise d'une telle ampleur menée contre l'Enseignement de la République, on n'a pas vu ça depuis Vichy !!"

L'assemblée se conclut sur un appel solennel au retrait de tous les projets en cours - signé par tous les présidents présents et destiné à être proposé à signature à tous les autres membres de la CPU.

Dernières news !!!!!

1: dépêche AFP. Paris, le 9 février 2009
Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a nommé Madame Claire Bazy-Malaurie, Présidente de Chambre à la Cour des comptes, spécialiste des questions universitaires, en tant que médiatrice pour prolonger à ses côtés la concertation avec l’ensemble de la communauté universitaire sur le décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs. La ministre avait nommé Madame Bazy-Malaurie en 2008 Présidente du comité de suivi de la loi du 10 août 2007 (...)

Françoise Crémoux

lundi 9 février 2009

Une pétition déjà signée par des milliers de scientifiques exige des excuses du Président de la République:

Pétition discours Sarkozy

Voir aussi:
Appel international discours Sarkozy

Résultats des cours du premier semestre de Mme SANTEVECCHI

Mme SANTEVECCHI n’est pas inscrite informatiquement car un problème d’enregistrement n’est pas réglé, à ce jour.
Dans l’attente de cette régularisation qui permettra par conséquent la saisie des notes par l’enseignante, le secrétariat affiche et met en ligne les notes suivantes:

GRANDS DEBUTANTS 1
195214 SALABELLE LUCE 20
237547 FERNANDEZ FLORES SARAH 16
000000 TORRES BELTRAN NELSON 15
236813 RICHARDOT ARIANE 16
242960 DMITRIEV 17
000000 ROUZIE CAMILLE 12
239453 TISLENKO ELENA 13
237117 SANTANA ALEXANDRE 16
000000 LANG CONSTANCE 13
000000 MAURINA INNA ABS
000000 COUSIN SARAH 7
000000 MAZELIN ARTHUR 7
000000 JUAN ALEXANDRA 6

GRANDS DEBUTANTS 2
000000 CHOLEWA MICHAL 20
228509 PIERRAT CLOE 20
245474 CHANGUER CHARLOTTE 20
000000 DANTAS DE AQUINO DANIELLA 19
248138 RENZI CELIA 20
195214 SALARELLE LUCE 19
225759 LE GOURUELLEC ELENA 16
238383 ERRICHIELLO MARINA 17
000000 OLLIER SUZANNE 17
000000 GUERVIL MARIE CARLINE 14
000000 DELLA SCHIAVA CYNTHIA 14
152786 GAUBERT SEBASTIEN 16
217664 SENGA-BIDIER KAWANY 15
000000 MAURINA INNA abs
235602 SAAL KARIM 12
000000 ALSHEHHM TAREQ 9
000000 KHERCHOUCH ELIAS 11
000000 LECLERC CHRISTINE
235819 DALOIN MARIE 12


MORPHOSYNTAXE
248455 BEDINI GEMMA 20
205882 LONGHI ANTONELLI FREDERIQUE 19
249414 ESTEVE TONY 12
252794 PAKA MALIKA 15
249806 OULD YAHIA SONIA 14
245185 GARNIER PAULINE 14
248499 KANOUTE KAMA 15
246537 MAURICE MANON 15
246454 DUGRE MARINE 12
215400 BOUHADDI NABILA 14
249150 CORMIER MELODIE 11
235373 BONNAIRE SANDRA 12


GRANDS DEBUTANTS 1 – INTERSEMESTRE
246710 CHEREMISOVA YULIA 20
235025 HACHANI SABRINE 20
230154 DUBE’-LUSSIER NICOLAS 20
287851 BENFREJ AHMED 19
247439 LOUISIN ALEXIA 19
000000 IVRISSE (IDRISS) CELIA 18
250598 OKININA NADEJDA 18
226820 DEVADZE MAIA 18
202657 LANGI DORIS 17
252046 LEIKNES EINAR 16
225282 ILLILTEN SOPHIE 15
231080 DA COSTA ELISABETH 14
218961 HABBAL IDIR 13
230327 AIT-OUAKLI SOAD 13
218391 MOHAMED ALI MORTADA 11
251289 ROUYER MICHAEL 5
243784 HOOSHMAND KHOOY NADER 5


9/02/09

Résultats des tests de niveau des groupes GD

Résultats du test de niveau du 27.01.2009:

245031 LEBRUN JENNIFER GRANDS DEBUTANTS 2
237272 CHANTIER CLAIRE GRANDS DEBUTANTS 1
245467 FABREGA AURORE GRANDS DEBUTANTS 1
245413 BELBADJ CASSASAVA GRANDS DEBUTANTS 1
247748 TORRES BELTRAN NELSON GRANDS DEBUTANTS 2
140257 MESSOUDI ABDERHAMAN GRANDS DEBUTANTS 1
208736 IBTISSEM DEHA GRANDS DEBUTANTS 2

Résultats du tests de niveau du 13 janvier 2009

252800 BENIDIR ABDELKADER GRANDS DEBUTANTS 1
251054 XENOU NIKI DEBUTANTS 2
===== JUSTO FLORENCIS DEBUTANTS 2
245053 COMELLINI CHARLOTTE DEBUTANTS 2
246223 GHENISSA SARAH DEBUTANTS 2
251923 ANFRAY GREGORY DEBUTANTS 2
205288 CARDONNE CHARLOTTE DEBUTANTS 2
===== IBTISSEM DEHA DEBUTANTS 2

Ouverture d'un cours supplémentaire Grands Débutants 1

INFORMATION
AUX ETUDIANTS NON-SPECIALISTES

Le second Cours grands débutants 1
est assuré par M. Fournel,
le Vendredi de 12h à 15h ou 15h à 18h.

Ce cours commencera au mois de mars
(selon l’évolution de la grève des enseignants-chercheurs)

Les dernières précisions à ce sujet, seront affichées et mises en ligne sur le site du département, prochainement.

La liste des étudiants sera affichée le 13 février à 16h ;
et mise en ligne sur le site du département, le même jour.

Secrétariat
06/02/09

Convocation d'une nouvelle AG de l'UFR 5

Une nouvelle Assemblée Générale de l'UFR 5 est convoquée
jeudi 12/02 à 10h30 en salle 005.

L'AG générale de l'UP8 vote la grève

Cet après-midi, à 14h30, l'Assemblée générale de l'Université Paris 8, réunie dans l'amphi D, a voté la grève sur la base des 3 points définis par la coordination nationale des Universités, c'est-à-dire:
1) le retrait du projet de décret relatif au statut des enseignants chercheurs;
2) le retrait de la réforme des concours de recrutement des futurs enseignants;
3) le retrait de la réforme de l'allocation des moyens aux universités et des suppressions de postes.
Elle a réaffirmé en préambule de la motion l'opposition plus générale à la loi LRU dont elle demande le retrait.

Rappel du calendrier national de la semaine:

mardi 10/02: grande manifestation nationale. 14h: départ de la manifestation PLACE EDMOND ROSTAND, à la sortie de RER "Luxembourg". Elle descendra le boulevard Saint-Michel en direction de l’Assemblée Nationale par les boulevards Saint-Michel, du Montparnasse et des Invalides.
Pour les membres de la communauté universitaire de Paris 8: RV dès 9h30 dans le Hall pour la préparation du cortège. Un départ est prévu par les transports en commun depuis l'Université. Ceux qui souhaitent se rendre sur place et rejoindre le cortège de Paris 8 pourront se retrouver sur la place de l'Odéon.

mercredi 11/02: 11h : AG de la COORDINATION NATIONALE à PARIS 8. Amphi D, bâtiment D. Une trentaine de volontaires seront nécessaires pour accueillir les participants mandatés.

jeudi 12/02: 10h : AG au siège du CNRS. Cette AG est ouverte à tous les personnels, statutaires ou non, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche concernés par l’avenir de cet organisme.

vendredi 13/02: Cérémonie symbolique de non-remise officielle de maquettes dans les rectorats.

L'AG de l'UFR 5 vote la grève

Ce matin, l'Assemblée Générale de l'UFR 5 qui réunissait les enseignants, le personnel administratif et quelques étudiants a voté la grève à l'unanimité, pour refuser:

1) la mastérisation des concours de recrutement des futurs enseignants;
2) la modification du statut des enseignants chercheurs;
3) la suppression des emplois prévue au budget 2009.

La grève ne donnera pas lieu au blocage des locaux de l'UFR.

Les étudiants continueront à être accueillis par les enseignants à leur horaire habituel de cours (sauf en cas d'AG et de manifestation) dans leur salle habituelle.

Il a été décidé que la salle B005 serait banalisée, afin de permettre des ateliers communs à tous les enseignants et étudiants ayant cours dans la même tranche horaire, afin de préparer les modalités de participation active de chacun à la grève (préparation de la manifestation du mardi 10 février - tracs, slogans, banderoles -, discours d'explication et définition d'une plateforme élargie des revendications, initiatives de cours en dehors de l'Université dans des lieux publics symboliques, etc...).

samedi 7 février 2009

Résultats du cours "Grands débutants 1" de l'intersemestre

Voici les résultats du cours "Grands débutants 1" de l'intersemestre:

GRANDS DEBUTANTS 1 – INTERSEMESTRE

246710 CHEREMISOVA YULIA 20
235025 HACHANI SABRINE 20
230154 DUBE’-LUSSIER NICOLAS 20
287851 BENFREJ AHMED 19
247439 LOUISIN ALEXIA 19
000000 IVRISSE (IDRISS) CELIA 18
250598 OKININA NADEJDA 18
226820 DEVADZE MAIA 18
202657 LANGI DORIS 17
252046 LEIKNES EINAR 16
225282 ILLILTEN SOPHIE 15
231080 DA COSTA ELISABETH 14
218961 HABBAL IDIR 13
230327 AIT-OUAKLI SOAD 13
218391 MOHAMED ALI MORTADA 11
251289 ROUYER MICHAEL 5
243784 HOOSHMAND KHOOY NADER 5

Cours de M. Tabet

Le cours de M. Tabet

Littérature Lumières et Romantisme - Leopardi

débutera le jeudi 19 février 2009

Cours GD1 de Mlle Sauvage

Bonjour,

vous trouverez ci-joints la liste des inscrits au cours de Grands Débutants 1 de Mlle Sauvage ainsi qu'un message concernant le manuel utilisé en cours:

Liste des inscrits

Pour les étudiants inscrits au cours précité (voir fichier liste des inscrits GD1), il faut se procurer le plus rapidement possible le manuel de cours :
LINEA DIRETTA (nuovo) 1A
(corso di italiano per principianti)
Guerra Edizioni



Secrétariat 04-02-09

Conférence sur les réformes de l'université

A la communauté universitaire,

A l'initiative des présidents des universités Paris IV-La Sorbonne, Paris X Nanterre et Paris 8 Vincennes - Saint-Denis, est organisée lundi 9 février, à la Sorbonne (Amphi Richelieu, 14h30) une conférence portant sur les actuelles réformes qui affectent le service public d'enseignement supérieur et de recherche ainsi que les conditions de travail de ceux qui l'animent. Cette conférence sera l'occasion de débattre et s'exprimer sur l'ensemble de ces réformes (gouvernance, réforme du décret de 1984, masterisation, répartition des moyens, etc.) qui incitent toute la communauté universitaire à réagir aujourd'hui quant à la manière dont elles sont conduites et quant aux objectifs qu'elles poursuivent.

Nous serons heureux de vous compter nombreux à cette occasion.

Pascal BINCZAK

vendredi 6 février 2009

La privatisation au pas de course

Le ministère de l'Enseignement et de la Recherche diffuse aux
présidents des 20 universités passées aux «compétences élargies» au 20
janvier une note exposant (cf doc. joint) que les personnels sont
depuis cette date sortis de la fonction publique d’état et ne peuvent
plus bénéficier de l’aide sociale qui en résultait. (lettre Flash 58)

Les universités aujourd'hui, les établissements secondaires demain ?

Ci joint le texte intégral de la note DGRH C1-3 n°2008-0-237 (sans les
annexes)

Lisez bien également le texte officiel que vous trouverez sur ce site :

http://www.secteurpublic.fr/public/article.tpl?id=15516

mercredi 4 février 2009

Manifestation du 5 février

Après un mouvement important de grèves et de manifestations, le jeudi 29 janvier, après le succès du début de la grève continue des universitaires, lundi 2 février, le gouvernement feint l'indifférence et multiplie les provocations*. REAGISSEZ!

5 FÉVRIER : MANIFESTATIONS A PARIS ET DANS LES REGIONS
à PARIS – départ à 14 h 30 de Jussieu -
10 FÉVRIER : MANIFESTATION NATIONALE A PARIS


*"Retirer le décret de 1984 sur le statut des enseignants-chercheurs serait un recul, estime Valérie Pécresse (Le Monde 3/02/2009)

La ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a affirmé mardi 3 février, lors d'une conférence de presse consacrée au plan de relance gouvernemental, que "le retrait" du décret de 1984 sur le statut des enseignants-chercheurs, réclamé par plusieurs syndicats et universitaires, "serait un recul" pour tous les enseignants-chercheurs.

"Maintenant c'est aux présidents d'universités, avec l'ensemble de la communauté universitaire, de rassurer et de voir concrètement comment [le décret] va s'appliquer", a-t-elle dit. Elle a rappelé qu'elle souhaitait qu'ils construisent "ensemble une charte" destinée à la "bonne application" du décret. Mme Pécresse doit rencontrer mercredi la Conférence des présidents d'université.

Plus tôt dans la journée, elle a déclaré sur Europe 1 qu'elle allait travailler à une "charte de bonne application" du nouveau décret sur le statut des enseignants-chercheurs et demander aux présidents d'université de donner "des garanties" à ce sujet."Le Conseil national des universités, qui représente tous les professeurs, les conférences de doyens, sont évidemment invités à participer. Je souhaite que les présidents donnent des garanties désormais", a-t-elle ajouté."

mardi 3 février 2009

AG de l'université lundi 9 février à 12h

Tous les membres de la communauté universitaire sont appelés à l'AG de l'université lundi 9 février à 12h.

Une AG de l'UFR des LVE aura lieu au préalable le 9 février à 10h30 en salle B002.

Les enseignants qui ont cours de 9h à 12h sont invités à informer les étudiants du mouvement actuel dans les universités et à interrompre leur cours pour se rendre à l'AG, de préférence avec les étudiants.

M. Cordoba

Motions votées par la Coordination Nationale des Universités réunie en Sorbonne (Amphi Richelieu) le 2 février 2009

196 délégués présents
313 participants présents en Assemblée Générale
======
Motion n°1
Comme celle du 22 janvier 2009, la Coordination Nationale réunie le 2 février 2009 condamne la mise en place d'une politique d'affaiblissement structurel de l'enseignement et de la recherche, la précarisation des personnels de toutes catégories notamment au travers de l'individualisation des carrières, de la mise en place du nouveau contrat doctoral et des suppressions d'emplois.
Elle exige le rétablissement des postes supprimés, un plan pluriannuel de création d'emplois statutaires dans les universités et les grands organismes de recherche. Elle soutient les mobilisations en cours.
Elle constate que les Ministères n'ont, à ce jour, pas retiré :
- le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs
- la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants des premier et second degrés.
En conséquence, la Coordination Nationale appelle l'ensemble des universités à rejoindre le mouvement de grève totale, reconductible, illimitée, déjà engagée dans certaines universités.
Le 2 février 2009, l'Université et la Recherche s'arrêtent.

Votée à l'unanimité moins 2 abstentions
======

Motion n°2
La Coordination Nationale du 2 février appelle toute la communauté universitaire et le monde de la recherche (enseignants, chercheurs, étudiants, ITA, personnels administratifs, techniques et de bibliothèque, ainsi que les contractuels et vacataires) à entrer dans une lutte active.
Elle appelle la communauté universitaire et le monde de la recherche à :

- une journée nationale de manifestations et d'actions le jeudi 5 février;

- une manifestation nationale qui mène au Ministère de l'Enseignement
Supérieur et de la Recherche (1 rue Descartes, Paris), le mardi 10 février;

- une cérémonie nationale de non remise des maquettes de Masters le vendredi 13 février devant le Ministère et les rectorats;

- boycotter les expertises pour l'Agence Nationale pour la Recherche (ANR) et l'Agence d'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur (AERES);

- faire cours en dehors des cadres habituels ;

- appeler les organisations syndicales et intersyndicales à faire le lien avec le primaire et le secondaire;

- imaginer toute forme d'action et de lutte qui alerterait collègues et citoyens sur le démantèlement du service public d'éducation et de la recherche.

Elle encourage chaque université à élire, pour la Coordination, trois représentants enseignants-chercheurs/enseignants/chercheurs, un représentant BIATOSS et un représentant étudiant (5 personnes maximum).

Votée à l'unanimité moins 2 abstentions

=========

Motion n°3
Depuis près de deux ans, le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche a décidé et fait voter à la hussarde une série de « réformes » sans aucune négociation :
- la loi LRU ;
- la transformation radicale des organismes de recherche en agences de moyens ;
- le pilotage, par le pouvoir politique, de la Recherche et de l'Université ;
- la remise en cause des statuts nationaux ;
- le démantèlement des concours nationaux de recrutement des enseignants des premier et second degrés, et le projet de « mastérisation » de la formation des enseignants ;
- le projet de contrat doctoral.

Parallèlement, le Ministère a supprimé 1090 postes et développé la précarité des enseignants-chercheurs, des chercheurs et des personnels administratifs, techniques et de bibliothèque.

Pour mettre fin à cet autoritarisme, la Coordination Nationale des Universités réunie le 2 février 2009 exige :

- le retrait du projet de décret sur les statuts des enseignants-chercheurs, et la restauration des cadres nationaux des diplômes et des statuts;
- le retrait de la « réforme » de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés;
- l'arrêt du démantèlement des organismes de recherche et de la fonction publique en général ;
- le retrait du contrat doctoral;
- la restitution des postes supprimés et la résorption de la précarité chez les enseignants, les chercheurs, les BIATOSS et ITA par un plan pluriannuel de création de postes;
- la titularisation des personnels contractuels.

La Coordination Nationale constate que toutes ces contre-réformes résultent de la loi LRU. En conséquence, elle demande en urgence que la communauté universitaire et le monde de la recherche soient consultés sur une nouvelle loi garantissant démocratie, collégialité, indépendance et liberté, car l'Université n'est pas une entreprise et le Savoir n'est pas une marchandise.

Votée à l'unanimité moins 1 contre et 4 abstentions