Présentation

Les informations concernant le Département d'italien sont à présent consultables sur le site:

http://www.univ-paris8.fr/italien


L. Fournier-Finocchiaro

samedi 28 février 2009

Pécresse signe avec les syndicats (sauf le Snesup) sur le statut des universitaires

Valérie Pécresse a rencontré trois organisations syndicales (Sgen-CFDT, Sup’Recherche-Unsa et les AutonomeSup) vendredi 27 février 2009 avec l’objectif de se “mettre d’accord sur les principes fondamentaux qui vont présider à la réécriture du décret de 1984″, sur la base des propositions de la médiatrice Claire Bazy-Malaurie. Le Snesup-FSU, la Ferc’Sup-CGT et le SNPREES-FO ont décliné l’invitation.
La ministre devrait revoir ces organisations syndicales mardi 3 mars “pour travailler sur les dispositions précises de ce nouveau décret”.
Voici les réactions des organisations syndicales à l’issue de cette rencontre.

SGEN-CFDT. “C’était une réunion importante car la ministre a souhaité ouvrir le dialogue pour mettre sur pied les conditions des discussions qui s’ouvriront mardi prochain”, déclare Thierry Cadart secrétaire général du Sgen-CFDT. “Nous souhaitons maintenant que toutes les organisations soient associées aux discussions”, ajoute-t-il, estimant que “toutes les conditions sont réunies pour que la négociation s’ouvre enfin”. Il indique en outre que les syndicats ont “demandé au ministère de prévoir dès la semaine prochaine des études qualitatives et quantitatives sur les effets de tels ou tels mesures”. “Il faut désormais que dans la rédaction de ce nouveau décret, l’enseignement n’apparaisse plus comme une punition, et qu’on ne puisse pas imposer aux enseignants-chercheurs plus d’heures d’enseignement”, poursuit Thierry Cadart. “Nous considérons que nous avons réussi à donner un cadre qui permet une entrée en négociation” mais” il faut désormais passer d’une logique de pur conflit à celle d’une sortie de crise”, insiste-t-il. Enfin, sur la gouvernance des universités, “il nous a été dit que que l’on prendrait en compte les conclusions du comité de suivi de la loi LRU”, affirme-t-il.

SUP’RECHERCHE. Yves Markowicz, co-secrétaire général de Sup’Recherche-Unsa se félicite de cette réunion de travail et insiste sur l’aspect “consensuel” des positions. “Tout ce que l’on demande en terme de cadrage a été accepté”. “Sur les promotions, la ministre n’est pas contre maintenir à un 50% local et 50 % national”, indique-t-il. Il ajoute que “le contrat doctoral et le principe des chaires d’excellence pourrait être rediscuté”. Il précise par ailleurs que la ministre souhaite rediscuter également “sur les questions de gouvernance des universités”.

AUTONOMESUP. “Nous suspendons notre jugement à la fin des négociations”, indique Jean-Louis Charlet, président d’AutonomeSup. “Une méthode travail a été arrêtée, mais sur certains points importants la discussion n’est pas encore satisfaisante”. Le président, qui reconnaît que “sur le décret de 1984 les choses ont bougé”, estime n’avoir eu “aucune réponse précise sur la masterisation de la formation enseignante”. “Nous voulons un cadre contraignant pour les équivalences entre les différentes fonctions et plus de précisions sur la répartition des promotions”, ajoute Michel Gay, secrétaire général de l’organisation.

SNESUP. “Nous appelons à poursuivre les grèves administratives les 5 et 11 mars prochains. Il reste des zones d’ombres. En particulier, les arbitrages n’ont pas été rendus sur la formation des enseignants. Même si les résultats des discussions d’aujourd’hui vont dans le sens d’une préservation de la capacité d’exercer pleinement les fonctions d’enseignement et de recherche, le texte conserve une gestion très locale de l’évaluation des enseignants chercheurs”, déclare Jean Fabbri. Le secrétaire général du Snesup qui n’était pas présent à la réunion entre la ministre et les syndicats ajoute qu’il est “par ailleurs acquis qu’il s’agira d’un nouveau texte qui repassera par toutes les instances de consultation” et que “le Snesup ne manquera pas de faire en sorte que ses demandes soient entendues”. Il insiste tout particulièrement sur “la question des congés scientifiques” qui “reste en suspens”.

(Source : http://www.ubpmobilisation.com/article-28445357.html)

Aucun commentaire: